Si ce n’est une surprise pour personne, car toutes les activités nous veulent du bien, le yoga aurait des vertus intéressantes sur le cerveau et la santé mentale.

En très peu de temps, le yoga est devenu le sport le plus en vogue. Doux et à la fois puissant, il a permis à de nombreuses personnes de s’ancrer dans une activité sportive alors qu’elles pensaient en être incapables. Des sortes de yoga, il en existe plusieurs, mais un point subsiste : de nombreux bienfaits en émaneraient notamment pour votre cerveau et pour éviter des troubles dépressifs. C’est en tout cas ce que démontrent de nombreux travaux scientifiques.

Le yoga, une activité qui renforce notre cerveau

Pourquoi le yoga est-il aussi populaire ? C’est ce qu’a cherché à savoir des équipes de chercheurs qui ont voulu connaître les réels bienfaits de cette activité sportive sur notre santé. A-t-elle réellement la capacité d’améliorer la situation de patients qui souffrent de diverses pathologies comme le cancer ou la lombalgie ? Les récents résultats d’études sont assez clairs : le yoga aide à améliorer la souplesse, l’équilibre, renforce les muscles et améliore la qualité du cœur. Ça, c’est pour le côté physique. Mais l’idée est ici de se pencher sur les effets positifs sur notre santé mentale, plus que jamais au cœur de nos priorités. 

Le yoga aurait un effet direct sur notre cerveau. Un sujet dont s’est d’ailleurs emparé l’écrivain Emmanuel Carrère dans son ouvrage « Yoga » : « Respirer normalement : a priori, ça semble plus simple que de guider son souffle le long de méridiens, en réalité, c’est plus compliqué. Ne rien faire de spécial, ça a l’air simple, mais c’est beaucoup plus compliqué que faire quelque chose de spécial, même difficile. Quant à observer sa respiration sans que l’observation la change, ce n’est pas difficile, c’est impossible. C’est impossible, mais on y tend. On est là pour ça ».

Différentes études ont été analysées. Toutes montent plusieurs améliorations chez les pratiquants de yoga au niveau du cerveau, notamment une augmentation de la taille de certaines régions du cerveau ainsi que de leur activité. Ces changements concernent notamment et plus principalement le niveau du cortex préfrontal, de l’hippocampe, du lobe temporal, de l’insula et du cortex cingulaire, qui sont des parties qui concernent la régulation émotionnelle, la mémoire et le contrôle de soi. Une meilleure connectivité a également été observée au niveau du contrôle cognitif qui s’occupe de réguler l’attention ou l’inhibition.

Le yoga contre le stress et la dépression

C’est une bonne nouvelle pour les personnes stressées. Le yoga pourrait bien contribuer à la réduction du stress. Comment ? En contrôlant et diminuant la quantité de cortisol, qui n’est autre que la principale hormone du stress. Cela s’expliquerait par le fait qu’une séance de yoga s’articule de moments pendant lesquels les pratiquants doivent méditer et se concentrer sur leur respiration ou encore sur une partie spécifique de leur corps. Des moments prépondérants pour réguler la charge mentale et diminuer le stress. « Lorsque l’on respire avec conscience et que l’on met en place une respiration abdominale, on active notre système nerveux parasympathique. Cet état de tranquillité physique engendre notamment une réduction du rythme cardiaque, et, stimule la digestion et le cheminement intestinal. La respiration consciente proposée dans tous les types de Yoga aide à équilibrer notre système nerveux, donc il nous calme, et réduit immédiatement notre stress », explique Yogini, de « Mon studio de Yoga ».

Concernant les états dépressifs ou anxieux, 70% des travaux réalisés ont montré une amélioration de la santé mentale, mais aussi et surtout de l’anxiété des jeunes à la suite de la pratique du yoga. Ces effets bénéfiques sur les symptômes anxio dépressifs ont également été mis en évidence chez les adultes, ainsi que chez des personnes souffrant d’un trouble anxio dépressif, comme l’indique slate.fr. Évidemment, en cas d’un réel trouble anxiodépressif, la pratique du yoga ne suffit pas pour régler le problème, mais elle peut être un bon début. Si vous hésitiez encore à vous lancer dans cette pratique, c’est peut-être un signe. 

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