Dès que l’hiver pointe le bout de son nez, on ressent très souvent un coup de mou. Voici comment s’en prémunir. Et avec de la nourriture. 

Si en été, on fait le plein de vitamine D, qui nous aide à rester en bonne santé, en forme et avoir un moral au beau fixe, dès que le mauvais temps et le froid arrivent, on ressent très souvent une baisse de moral évidente. L’idée ? Ne pas se laisser aller et trouver tous les moyens pour rayonner à nouveau. Il est donc conseillé d’avoir recours à des habitudes qui vous font du bien. Yoga, méditation, shopping, marche ou encore une douche chaude. Toutes les habitudes sont bonnes et vous appartiennent. Néanmoins, certains aliments pourraient considérablement vous aider pour retrouver ce « feel good » que l’on recherche tous

Quel lien entre aliments et humeur ?

Dit comme ça, cela peut paraître absurde. Pourtant, il n’a jamais été aussi prouvé qu’il existe un réel entre l’alimentation et la santé psychique. Et pour différentes raisons. En premier lieu, et pour rappel, les nutriments ont un impact direct sur le cerveau et son bon fonctionnement. Ainsi, chaque nutriment apportera un bénéfice à votre cerveau. Il sera oxygéné grâce au fer et il sera protégé du stress grâce aux antioxydants. Les vitamines B6 et B9, elles, fabriquent la synthèse de sérotonine qui permet l’apaisement et le bien-être. Entre autres.

« Les personnes atteintes de troubles mentaux ont souvent, outre des apports nutritifs insuffisants, une consommation excessive de graisses, sucre et produits ultra transformés » explique Dr Guillaume Fond, psychiatre, à Santé Magazine avant d’ajouter que « les sujets souffrant de dépression ont une flore bactérienne intestinale différente. Il est donc important de bien choisir ses aliments. Pour lutter contre les troubles de l’humeur, il faudra alors se tourner vers des aliments riches en oméga-3 qui « sont les plus répandus dans le cerveau, insiste le psychiatre. Les méta-analyses ont montré que leurs niveaux sont diminués dans certains troubles psychiatriques comme la dépression, l’anxiété ou les troubles de l’humeur ».

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Quels aliments contre la déprime ?

Pour lutter contre la déprime, vous l’aurez compris, il faudra en premier lieu se tourner vers des aliments contenants des oméga-3. On en trouve notamment dans les noix ou les graines de chia mais également au niveau des poissons gras. D’ailleurs,  les oméga-3 de provenance animale sont globalement mieux absorbés que lorsqu’ils proviennent d’aliments végétaux. Maquereau et saumon sont donc les bienvenus dans vos menus. Comme déjà évoqué, la vitamine D est également très importante pour notre moral. Plusieurs études ont fait le lien entre la dépression et une carence en vitamine D, qui pourrait influencer la production de certains neurotransmetteurs et améliorer le microbiote intestinal », explique le spécialiste. Et si on ne peut pas être au soleil toute l’année, vous pourrez en trouver dans votre assiette en consommant des poissons gras, des abats, du jaune d’œufs ou encore des produits laitiers. 

Le magnésium est également prépondérant dans la stabilité de votre humeur. En effet, il régule l’influx nerveux et si vous en manquez, vous pourrez observer des signes de symptômes dépressifs et être victime de crises d’angoisse, par exemple. Le magnésium se trouve, par chance, dans le chocolat noir, la banane, les lentilles, les céréales complètes, les légumes secs ou encore la sardine. Enfin, vous pourrez lutter contre le stress, réelle source de mal-être, concentrez-vous sur les aliments riches en tyrosine, un acide aminé qui permet d’activer les neurotransmetteurs pour adapter votre cerveau en cas de stress. Cet acide aminé, vous le trouverez dans des aliments comme la volaille, le poisson, les oeufs, les amandes, les bananes, les avocats et les graines de sésame.

Le meilleur régime alimentaire pour un moral au top ? Il semblerait qu’il s’agisse du régime méditerranéen : « De nombreuses études ont montré que les meilleures alimentations pour le psychisme sont les régimes anti-inflammatoire et méditerranéen. Ils consistent à augmenter les apports en végétaux et, surtout, à réduire les produits gras, sucrés et ultra transformés.»

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