Selon les dernières informations, rien ne corroborent les informations de son épouse.
Ce lundi 7 août, une allemande de 53 ans a été retrouvée par la police, le crâne rasé, alitée et très amaigrie dans son appartement de Forbach. Pour rappel, cette dernière avait appelé à l’aide les services de police allemands. Celle-ci affirmait avoir été séquestrée, torturée et violée par son époux depuis 2011. Zoom sur cette histoire, nuancée depuis par le procureur de la République de Sarreguemines.
Quel est l’état de santé de la femme ?
Après avoir été découverte, le crâne rasé et très mince, l’Allemande de 53 ans a été emmenée à l’hôpital de Mercy à Metz afin de passer un scanner. Ce dernier n’a révélé ni fractures antérieures, ni ecchymoses. Dans le même temps, ses analyses biologiques n’ont pas permis de faire état d’une potentielle déshydratation. Des révélations qui ne coïncident pas avec ce qu’elle avance avoir subi.
Son époux, accusé des sévices, aurait affirmé qu’elle est atteinte d’un cancer. Pour l’heure, des analyses sont en cours et doivent déterminer la nature de celui-ci, mais également pour déterminer si cette supposée pathologie est soignée convenablement. Selon les informations de CNEWS, elle ne souffrirait pas d’un cancer mais de plusieurs pathologies dont une maladie dégénérative « qui l’invalide et lui cause de fortes douleurs ». Son crâne rasé serait le résultat d’une alopécie dont elle souffre également.
Des déclarations qui ne coïncident pas
Le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady, a donc appelé à la prudence lorsqu’il est question d’évoquer cette affaire. Plusieurs nouvelles informations viennent contredire la version de la plaignante. En effet, Olivier Glady a indiqué qu’à l’issue des examens gynécologiques, rien ne permettait de conclure à un viol. Mais ce n’est pas tout. Alors qu’il est difficile de prouver un viol, trouver des éléments qui font penser à une séquestration le serait, apparemment, moins. En effet, le domicile qui a été inspecté par les enquêteurs ne présente aucune projection de sang, ni banc de torture, comme l’avait évoqué la femme.
De plus, si la femme avait bien été découverte à l’intérieur d’une chambre équipée de grillages, située dans l’appartement du couple au cœur de Forbach, il apparait que ces grillages étaient mis en place pour « empêcher » les nombreux chats résidant dans l’appartement de quitter les lieux. Du côté des voisins, un témoignage sème le doute : « Parfois, j’entendais des cris mais on pensait que c’était des cris de douleur » liés au cancer, a-t-elle expliqué. Selon cette voisine, les cris n’étaient pas très réguliers, « je l’ai entendue cinq/six fois en trois mois ».
Pour l’heure, Le procureur de la République a parlé d’un « drame social et sanitaire d’un couple qui vit reclus sur lui-même et d’un homme qui prend en charge les soins de sa femme du mieux qu’il peut avec les moyens du bord. Il fait preuve d’un dévouement certain». Affaire à suivre, donc.