Auteur des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, Salah Abdeslam, comparaissait ce vendredi devant les tribunaux Belges. Celui qui est considérer comme coauteur des attentats de mars 2016 à Bruxelles à échappé à une nouvelle condamnation à vie.
La menace d’une nouvelle peine
Incarcéré à Fleury-Mérogis depuis son arrestation en 2016, le djihadiste répondait de ses actes devant la cour d’assise Bruxelloise ce vendredi. A la suite de quatre jours de délibérations, la cour d’assises a décidé de refuser une nouvelle peine lourde pour le terroriste comme le préconisait le parquet fédéral. En effet ; ayant trouvé un lien délictueux similaire entre les attaques de mars 2016 (35 mort) et une fusillade la semaine avant l’acte, ayant déjà été jugée de 20 ans de réclusion criminelle ; la cour n’a pas décidé de le punir d’avantage. On peut néanmoins retenir de ce procès, les menaces du camp Abdeslam de saisir la Cour de cassation en cas de nouvelle peine à vie. Son avocate avait alors lancé « Je vous demande une répression à la hauteur d’un homme qui n’a qu’une seule vie et je vous demande d’abandonner la vengeance au profit de la justice ».Le terroriste s’est alors dit « soulagé » au sortir de son procès.
D’autres peines pour des assaillants
Mohamed Abrini, qui avait accompagné les deux kamikazes Belges du 22 mars 2016 à l’aéroport à écopé lui d’une autre peine. Déjà condamné en 2018 à Paris, il a été condamné, ce vendredi à une peine de 30 ans de réclusion. D’autres terroristes considérés par la justice Belges comme d’importants participants à l’attaque-suicide Bruxelloise de 2016, vont être largement écroués. Oussama Atar, Bilal El Makhoukhi et Osama Krayem qui ont renoncé à se faire exploser dans le métro se sont vu infligé d’une peine de prison à perpétuité. D’autres terroristes comme Ali El Haddad Asufi ou Hervé Bayingana Muhirwa ont été condamné respectivement à 20 et 10 ans d’enfermement. Cependant, alors qu’elle fut fortement préconisée par le parquet Belge, aucun des incriminé n’a été déchu de sa nationalité Belge.
Déjà condamné en 2022 à la peine maximale Française, la perpétuité incompressible, Salah Abdeslam responsable de près de 165 morts entre les attaques à Paris (130 victimes) et celle de Belgique (35 victimes) va donc retrouver sa prison Française. Sa peine maximale prévoit nonobstant, qu’au bout de 30 ans d’incarcération, un tribunal d’application des peines (TAP) peut mettre fin à cette sûreté avec un aménagement de peine possible in fine. Quid de la justice pour Abdeslam en 2052 ?