C’était en septembre dernier, Lina, lycéenne de 15 ans, disparaît dans le Bas-Rhin près de Saint-Blaise-la-Roche. Plus d’un mois après cette terrible disparition, aucune piste tangible n’a pu éclaircir cette sombre disparition. Mais, l’enquête avance-t-elle ?
Une vraie avancée ?
Alors que l’attention de toute la France se porte sur la disparition plus que mystérieuse de Lina, aucune avancée n’a alors permis de savoir ce qui est arrivé à la jeune fille. Cette dernière, pour rappel, devait se rendre par la train à Strasbourg voir son petit-ami. Pour cela elle devait suivre un chemin de campagne pour rejoindre la gare de Saint-Blaise-la-Roche qui l’aurait emmenée jusqu’à la capitale de l’Europe. Rapidement les soupçons se portent sur Tao, son petit-ami, sans suite. Depuis, de nombreux témoignages d’automobilistes identifie la jeune fille comme montant dans une voiture Clio de couleur bleue. Ainsi, les enquêteurs, après avoir fouillé chacune des voitures, en ont désigné une sortant particulièrement du lot. Celle du professeur de musique du collège dans lequel se trouvait Lina avant d’entrer au lycée. Mais pourquoi lui en particulier ? Car Lina et lui se connaissent, elle a suivi ses cours de musique au collège. Les différents témoignages concordent sur le fait que la lycéenne est montée sciemment dans le véhicule. Aussi, de tous les propriétaires de Clio bleue, il était le seul à se trouver près du lieu de la disparition de Lina, les autres étant en déplacement. Pour l’heure aucun élément incriminant le professeur n’a pu corroborer les forts soupçons des forces de l’ordre.
Y aura-t-il un fin mot à cette disparition ?
Les pistes s’amoncellent et se ressemblent. En effet, depuis la disparition de Lina, rien n’a réellement avancé dans cette enquête. De nombreuses pistes ont été recensées, de nombreux témoins ont été entendus mais aucun éléments attestant de la disparition ou de la séquestration de la jeune fille n’ont pu être révélés. Les enquêteurs ont d’ailleurs rappelé tout au long de leurs déclarations publiques en lien avec l’affaire, qu’ils ont raté de peu des avancées. En effet, alors qu’ils attendent, encore, des vidéos de caméras de surveillances des alentours ainsi que des routes où aurait pu passer la Clio bleue, d’autres comme celles d’un salon de beauté à l’emplacement géographique très stratégique, ont été détruite automatiquement 48 heures après la disparition de la jeune fille. Ainsi, les preuves continuent d’échapper aux chargés de l’affaire. Jouant au chat et à la souris avec les agents de la paix, la vérité poursuit sa cavale avec le ou les ravisseurs. Les jours s’égrainent, les chances de retrouver la lycéenne vivante sont quasi-nulles. Mais les enquêteurs arriveront-ils à retrouver sa trace afin que la famille puisse retrouver la paix ?