Dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 décembre, un jeune homme de 22 ans tentant d’échapper à la police est mort à Marseille
Il fuyait un contrôle de police
Alors que la brigade anticriminalité (BAC) faisait une ronde de nuit dans le IXè arrondissement de la cité phocéenne, ils ont aperçu un scooter puissant, 650 cm³, roulant à vive allure. Ces derniers ont prié l’individu de s’arrêter avenue de la Soude, en utilisant des alertes sonores, lumineuses d’après les images recueillies des GoPro des policiers. Il n’en a rien fait et une course-poursuite s’est alors engagée aux alentours de minuit. A peine quelques instants après le début de traque au fugitif, ce dernier à l’approche d’un dos-d’âne, perd complètement le contrôle de son véhicule en raison de l’importante vitesse. Il est alors projeté au sol. Les membres de la BAC arrivent sur les lieux et tentent, en vain, de prodiguer les premiers secours au jeune homme. Aux alentours de 00h50, il succombe de ses blessures. L’individu portait sur lui un couteau, de la résine de cannabis, et n’était ni en possession d’un permis de conduire ni d’une assurance pour le scooter. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête qui a été confiée à la division Sud.
Une redondance de ce type d’affaires ?
Cette affaire n’est pas un cas isolé ou à part, bien au contraire. Depuis juin 2023 et l’affaire Nahel, qui a perdu la vie suite à un contrôle routier, et qui a causé et cause encore un véritable émoi en France, de nombreuses histoires impliquant des contrôles de police tragiques ont été recensées. La semaine dernière en Île-de-France, deux adolescents ayant percuté un véhicule à l’arrêt avec leur scooter pour fuir un contrôle de police, avaient perdu la vie. Dans la nuit du 6 au 7 octobre, une histoire similaire a coûté la vie à un jeune homme de 23 ans sur son deux-roues, qui était poursuivi par la police municipale à Saint-Priest, dans le Rhône. Entre le 5 et 6 août, deux jeunes ont tragiquement heurté un véhicule alors qu’ils tentaient également d’échapper aux forces de l’ordre, à Limoges. Alors que ce type d’affaires se multiplient, et se ressemblent étrangement, il faut agir. Allons-nous en répercutions à ces affaires avec Nahel en symbole, subir d’autres actes de violences en France ?