Le drame s’est déroulé ce mercredi à Lons-le-Saunier, dans le Jura. Selon diverses sources, l’agresseur s’en serait pris à la victime pour un motif futile. Arrêté peu de temps après les faits, le principal suspect a été mis en examen.
Tué à cause d’une draisienne électrique ?
Les faits se sont passés ce mercredi matin. L’individu qui se fait appeler « panda », recevait chez lui un père de famille d’une quarantaine d’années, suite à un litige autour d’une draisienne électrique. L’individu n’aurait pas été satisfait du travail fourni par le quadragénaire et lui aurait demandé de se rendre sur place afin de régler ce conflit. D’après le fils de la victime et un de ses amis qui devaient l’attendre en bas de l’immeuble de « panda », les deux hommes étaient « amis ». Alertés par des cris émanant d’un des appartements, les deux adolescents de 13 et 14 ans pénètrent dans l’immeuble et voient sortir un homme portant une combinaison de panda. L’homme, qui leur était inconnu, les somme de partir après les avoir attrapés au niveau du cou en assurant que le quadragénaire était déjà sorti. Rapidement, les deux jeunes contactent la police qui se rend sur place et constate la mort du père de famille. Gisant dans son propre sang, il présentait de nombreuses marques en forme de croix, essentiellement au niveau du thorax.
Dix coups de cruciforme
Après une cavale de quelques heures, l’individu vêtu d’un costume de panda est arrêté par les forces de l’Ordre. Placé en garde à vue, il évoque une autre version des faits. En effet, il aurait d’abord été agressé par le quadragénaire suite au différend non-résolu autour de la draisienne électrique, et l’individu l’aurait alors poussé en le voyant prendre la fuite. La victime serait alors tombée et se serait empaler sur des instruments d’outillage. L’autopsie effectuée ce vendredi vient malgré tout contredire la version du suspect, « [les explications de « panda »], sont totalement incompatibles avec les données médico-légales. » expliquait le médecin légiste de la ville-préfecture du Jura. En outre, ce dernier a mis en avant une dizaine de plaies sur diverses zones du corps dont certaines au niveau des poumons et du cœur, qui auraient été fatales. Mis en examen pour homicide volontaire, l’homme âgé de 26 ans, décrit comme ermite et titulaire du RSA va être placé en détention provisoire en l’attente de son procès. Il encourt une lourde peine d’emprisonnement.