Ce samedi, deux adolescents de la région d’Épinal ont été mis en examen pour divers chefs d’accusations. Bien que mineurs, ils risquent à l’issue de leur détention provisoire, d’être jugés comme des adultes en raison de l’importance des faits.

Des violences commises sur un chauffeur de bus

Ces dernières semaines, une dramatique escalade de la violence balaye l’hexagone. Entre trafic de drogues internationaux, meurtres commandités, agressions à la hache, les jeunes n’ont plus de limites. Profitant de leur minorité ; qui ne leur confère presque aucune responsabilité pénale ; pour commettre les pires atrocités, les jeunes sont au pouvoir de la haine. Et ce, dans les grandes agglomérations comme en région. En effet, en ce début de week-end le procureur d’Épinal, Frédéric Nahon, a annoncé la détention provisoire ainsi que la mise en examen de deux jeunes individus âgés de 17 ans. Impliqués dans des violences sur des collégiens ayant notamment entraîné des fractures à la mâchoire, ils sont aussi accusés d’agressions sur un chauffeur de bus dans l’exercice de ses fonctions ayant causé plusieurs jours d’incapacité totale de travail. Le procureur spinalien a retenu une dizaine de «faits d’extorsion, vols aggravés, violences aggravées commis dans l’agglomération d’Épinal, sur des mineurs à proximité de collèges ou d’arrêts de bus. » dans lesquels les individus seraient liés. 

« De nombreuses victimes ont été traumatisés »

Faisant figures d’autorité auprès des collégiens qu’ils agressent, Frédéric Nahon s’est exprimé sur les agissements des accusés avec leurs victimes, « Ils obtenaient du numéraire ou des téléphones portables en utilisant des menaces, des violences ou des actes d’intimidation envers les victimes, qui leur remettaient de l’argent sous la contrainte ». Tandis que « plusieurs plaintes ont été déposées depuis le mois de septembre », les individus n’ont nullement été inquiétés avant cette semaine où les faits se sont aggravés. Nahon a évoqué la position des souffre-douleurs dans cette affaire, « De nombreuses victimes mineures ont été traumatisées par les faits de violences ou d’extorsion commis à plusieurs reprises, certaines n’ont pas osé déposer plainte par peur des représailles ». Alors que l’enquête en est à ses prémices, d’autres victimes se seraient manifestées depuis hier et l’interpellation des individus. Dans un climat particulièrement tendu avec la jeunesse, que faire pour arrêter cette irrésistible ascension de la haine ? 

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