En fin de semaine, le 47è président des États-Unis a publié des extraits photos et vidéos sur les réseaux sociaux dans lesquels des hommes menottés défilent sur un tarmac. Le septuagénaire s’est réjoui de cette première vague d’expulsion de migrants vers le Guatemala.
« Les criminels les plus méchants et les plus endurcis »
C’était l’une des principales promesses de campagne de Donald Trump. Renforcer les expulsions de migrants dans leur pays d’origine. Investi ce lundi 20 janvier, le sociétaire de la Maison Blanche est déjà à pied d’œuvre pour respecter cet engagement politique. En effet, il a annoncé sur ses réseaux sociaux en fin de semaine avoir organisé l’expulsion vers le Guatemala d’une centaine de personnes en précisant qu’il s’agit de « criminels les plus méchants et les plus endurcis ». « Les vols d’expulsions ont commencé. », a-t-il ajouté avec une photo des individus attachés, sur X. Deux avions militaires ont été affrétés pour l’occasion. Très présents dans les gangs formés dans les quartiers populaires des grandes agglomérations étasuniennes, les « latinos » sont aujourd’hui dans l’œil du cyclone. 538 criminels illégaux, issus de gangs pour la majorité, ont, en outre, été arrêtés dans l’optique d’un retour vers leur nation d’origine.
« La plus grande opération d’expulsions de masse de l’Histoire »
Ces vols « post-investiture » interviennent dans un contexte qualifié « d’état d’urgence nationale » par le président Trump. Toujours en « guerre » avec les migrations en lien avec la frontière mexicaine, il a annoncé le durcissement de la présence militaire notamment à San Diego et El Paso, checkpoints importants. Celui qui qualifie les actions à venir comme « la plus grande opération d’expulsions de masse de l’Histoire. » se félicite de cette première opération qui corrèle avec les intentions de son programme électoral. Dans les faits, l’ancien président démocrate, Joe Biden avait déjà réalisé des chiffres d’expulsion supérieurs à ceux du premier mandat de Trump, avec près de 270 000 personnes reconduites au-delà de la frontière pour la seule année 2023. Tandis que Donald Trump semble vouloir respecter les mesures annoncées lors de sa campagne, va-t-on voir une implication des États-Unis dans l’arrêt définitif des luttes en Ukraine ainsi qu’au Proche-Orient ?