Ce samedi, au petit matin, Louise, collégienne de 11 ans, est retrouvée sans vie à Longjumeau, dans l’Essonne. Elle n’était pas rentrée chez elle à la fin de sa journée scolaire de vendredi. Quelques heures après l’annonce de ce drame, différentes pistes sont étudiées.
Un couple en garde à vue ?
Une (nouvelle) tragédie qui bouleverse la France. Tandis que les obsèques du petit Émile se tenaient ce samedi, une autre affaire impliquant une mineure a retenu l’attention. Et pour cause. Louise, âgée de 11 ans, est retrouvée ce samedi matin aux alentours de 2 heures 30 dans le bois des Templiers, non loin de son domicile, dans l’Essonne. Elle était portée disparue depuis 15 heures 30 ce vendredi, à l’issue de sa journée de classe dont elle n’était pas revenue. Scolarisée au collège André-Maurois d’Épinay-sur-Orge, elle habitait un quartier résidentiel « sans histoire » comme le rapporte les enquêteurs. Balisée, la zone de découverte de son corps est toujours étudiée par les spécialistes. D’après les premiers éléments révélés de l’enquête, Louise aurait été poignardée à de multiples reprises, avec certaines blessures fatales. Quelques heures avant la découverte de son corps, un couple âgé d’une vingtaine d’années a été arrêté et placé en garde à vue. L’homme aurait été surpris à proximité de la zone où Louise était inhumée avec un comportement suspect. Faute de preuve, le couple a été relâché ce samedi vers 20 heures 45.
« Repose en paix Louise. On ne t'oubliera pas »
Enclin à une vive émotion populaire, cette affaire est méticuleusement travaillée dans l’optique de tirer efficacement des conclusions fiables. Le procureur de l’Essonne, Grégoire Dulin s’est d’ailleurs expliqué, ce samedi, à l’issue de la garde à vue non probante du couple « [je] regrette la diffusion d’informations inexactes et non vérifiées et des identités complètes des personnes placées en garde à vue, ce qui porte gravement atteinte au principe de présomption d’innocence et nuit à la conduite de l’enquête du couple ». Perçue comme une élève « sérieuse et timide », Louise était appréciée de ses camarades qui ont été bouleversés à l’annonce de cette nouvelle. Des hommages continuent d’être rendus à la jeune fille devant son collège. « Repose en paix Louise. On ne t’oubliera pas. » accompagnait une photo de la collégienne. Bien que cette affaire n’ait pas livré son verdict, à la lumière des nombreuses affaires criminelles touchant des mineurs, faut-il que la justice durcisse ses sanctions ?
