L’Alsace a été marquée par un drame en cette fin de semaine. Tandis que deux fillettes ont été attaquées à proximité de leur établissement scolaire avec une arme blanche à Souffelweyersheim, une collégienne recluse durant l’attaque est décédée d’une crise cardiaque.
Le suspect interpellé ?
La triste histoire commence ce jeudi 18 avril aux alentours de 14 heures lorsqu’un individu se rend devant l’école élémentaire Dannenberge à Souffelweyersheim, muni d’un couteau. Il fait alors une première victime âgée de 11 ans en la blessant au cou. L’individu poursuit ensuite sa course criminelle et blesse à la nuque une fillette de 7 ans qui sortait d’un square avec sa maman. Le suspect a été arrêté quelques instants après par les forces de l’ordre. Alors qu’il s’était débarrassé de l’arme blanche juste avant l’arrivée des agents de la paix, la procureure de la République de Strasbourg, Yolande Renzi, a évoqué « une rébellion » lors de l’interpellation du suspect. D’après les premiers éléments dont nous disposons, l’homme âgé de 30 ans n’est ni connu des services de police et n’est aucunement en lien avec le terrorisme. Tandis que les motivations de l’homme restent très floues, le parquet a ouvert une enquête afin de rendre compte de l’état psychologique du suspect.
La collégienne décédée à cause du confinement ?
Durant l’attaque, les établissements scolaires à proximité ont confiné leurs élèves jusqu’à ce que l’homme soit neutralisé. Reclus de 14 heures jusqu’à l’intervention de la police aux alentours de 16 heures, une élève de 4è du collège des Sept-Arpents a fait un malaise cardiaque lors de l’arrivée des forces de l’ordre au sein de l’établissement. Après que l’équipe du collège ait pratiqué les premiers soins à la jeune fille, elle a été transportée aux urgences de Hautepierre à Strasbourg. Malgré l’intervention du corps médical l’adolescente est « décédée en fin d’après-midi » a expliqué Olivier Faron, recteur de l’académie. Face à ce nouveau drame impliquant un établissement scolaire, une mère d’un enfant s’est exprimée « J’étais paniquée en pensant à mon fils. Et surtout que je ne sais pas ce qu’il se passe donc on est un peu inquiet. Ça me fait de la peine de savoir qu’il peut se passer quelque chose comme ça dans une école. On n’est plus en sécurité nulle part. » Alors que la préfecture a annoncé l’ouverture d’une cellule psychologique au sein de l’école Dannenberge, les établissements scolaires sont-ils encore des lieux sécurisés ?