On ne s’y habitue jamais et pourtant. Ce mardi 7 mai, le Paris Saint-Germain s’est incliné sur sa pelouse lors de la demi-finale retour de la Ligue des Champions face au Borussia Dortmund. S’inclinant 1-0 les parisiens voient leur rêve de soulever la coupe aux grandes oreilles s’éloigner, encore.
6 poteaux sur l’ensemble des deux matchs
Après avoir disposé de la Real Sociedad et du FC Barcelone, non sans mal en quart de finale de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain s’avançait face au club de le Ruhr avec l’ambition d’aller en finale et d’offrir aux supporters la première Ligue des Champions de leur histoire. Et le chemin semblait tracé. En effet, la victoire à domicile et le match nul obtenu à l’extérieur contre ces mêmes Allemands en phase de groupe présageait d’une confrontation plus simple que les précédentes. Pourtant, les joueurs du Paris-Saint-Germain n’ont pas été à la hauteur. N’inscrivant aucun but sur les 180 minutes des deux rencontres, les protégés de Luis Enrique ont touché les montants à 6 reprises sans réussir à trouver la faille. Le Borussia, sans montrer non plus un grand football, a été clinique quand il le fallait, comme il le faut lors d’une demi-finale de coupe d’Europe. A l’instar d’autres confrontations sur les années précédentes peut-être plus discutables, celle-ci ne fait aucun doute, ce PSG ne méritait absolument pas d’aller à Wembley le 1er juin.
1 but en 7 matchs pour Mbappé
Kylian Mbappé est le parfait exemple de cette (nouvelle) déroute des Parisiens en Ligue des Champions. Fantomatique lors des deux rencontres, celui qui n’a trouvé le chemin des filets qu’une seule fois lors des 7 matchs de demi-finale qu’il a joués, n’a absolument rien montré mais assume ses prestations, « J’ai essayé d’aider mon équipe du mieux que je pouvais. Ce n’était pas suffisant. » Alors qu’il disputait son dernier match au Parc des Princes en Ligue des Champions, le champion du monde 2018 ambitionnait sûrement de ramener la Coupe à Paris avant de tirer sa révérence à l’hexagone. Incarné par l’international allemand, Mats Hummels, déjà bourreau des Bleus lors de la Coupe du monde 2014 et meilleur joueur des deux confrontations, les joueurs d’Edin Terzic se sont montré à la hauteur de l’événement, et malgré les chances de buts plus que favorables aux parisiens, ont joué leur carte d’outsider de grande manière. Décomplexés, les coéquipiers de Marco Reus se présenteront à Londres en juin avec l’ambition de ne pas se cacher après leur dernière finale perdue face au voisin bavarois en 2013. Après la seule finale de son histoire perdue en 2020 face au Bayern Munich de Kingsley Coman en 13 ans depuis le rachat par Nasser al-Khelaïfi, le Paris-Saint-Germain aura-t-il un jour l’âme d’une équipe capable de soulever le Ligue des Champions ?