Pierre Palmade a fait couler de l’encre, dernièrement. Entre la tentative d’extorsion dont il a été victime et le violent accident de la route dont il est à l’origine, l’humoriste traverse une sombre période. En effet, quelques jours après l’accident de la route qui a causé la mort d’un enfant à naître, Pierre Palmade a été victime d’un AVC le samedi 25 février. L’acteur a été pris en charge à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. Mais qu’en est-il aujourd’hui de son état de santé et des trois enquêtes visées contre lui ?

Pierre Palmade : va-t-il rester en prison ?

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Pierre Palmade le sait, il risque la prison. En effet, le 17 février, l’acteur a été mis en examen des chefs d' »homicide involontaire et blessures involontaires » avec circonstances aggravantes, après l’accident qu’il a provoqué. Il a été directement testé positif à la cocaïne lors de cet accident qui a causé la mort d’un enfant à naître et qui a également grièvement blessé une femme de 27 ans, un homme de 38 ans et son fils, âgé de 6 ans. Pour l’heure, le pronostic vital de la femme n’est plus engagé mais l’homme de 38 ans et son fils sont toujours hospitalisés. Deux semaines après le drame, lhomme est sorti dun coma artificiel mais il est toujours « fracturé, brisé, broyé dans tout son corps », explique son avocat dans les colonnes du Parisien. Du côté de l’enfant âgé de 6 ans, pas d’amélioration non plus. Alors qu’il a été touché à la mâchoire, il ne peut pour l’instant plus se nourrir seul et a donc besoin d’une sonde. « Ça va être un très long processus de reconstruction », assure Mourad Battikh, l’avocat. 

Pour l’heure, Pierre Palmade est placé sous surveillance policière. Pour le bon déroulement de son hospitalisation, le bracelet électronique de l’acteur a ainsi dû être retiré. Et si l’on pensait que l’AVC dont a été victime l’acteur allait repousser sa détention provisoire, ce lundi 27 février, la cour d’appel de Paris a ordonné le placement en détention provisoire de l’humoriste de 54 ans après sa mise en examen pour homicide et blessures involontaires.  « La mise en oeuvre de ce mandat relève désormais de la compétence du procureur de la République de Melun, auquel il va être transmis accompagné de la décision immédiatement exécutoire », précise le communiqué du parquet général de la cour d’appel. Il ne reste plus qu’à savoir quand et dans quel établissement va être placé l’acteur. En effet, le parquet de Melun doit entrer en contact avec la direction inter-régional des services pénitentiaires afin de savoir quel est l’établissement le plus adapté pour accueillir Pierre Palmade. La prison de Fresnes, la Santé et la Pitié-Salpêtrière qui compte d’une aile dédiée à l’administration pénitentiaire, seraient trois options.« L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende ». La peine s’élève à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende dans le cas où plusieurs circonstances aggravantes sont constatées. Et c’est bel et bien le cas de l’acteur, également visé par une enquête concernant l’usage de stupéfiants.

Usage de stupéfiants et détention d’images pédo-pornographiques

Lors de l’accident, Pierre Palmade était sous l’effet de drogue. Après l’accident, une deuxième enquête a donc été ouverte pour « infraction à la législation sur les stupéfiants ». En ce sens, une perquisition a eu lieu le 12 février au domicile de l’acteur. Selon le parquet de Melun, la saisie de stupéfiants au sein de l’habitation de l’humoriste en Seine-et-Marne n’aurait pas été fructueuse. L' »usage illicite de l’une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d’un an d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende », expose l’article L3421-1 du code de santé publique. Pour l’heure, les autorités judiciaires n’ont pas communiqué sur ce volet de l’affaire. 

Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, au lendemain de la première ouverture d’enquête, le 18 février, Pierre Palmade est accusé par une source anonyme de détenir des images pédo-pornographiques. Les investigations ont été confiées à la Brigade de protection des mineurs (BPM), qui a entendu l’homme en question.

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