La hausse des prix fait mal. Très mal. Et pour de nombreux Français, faire les courses est devenu un véritable calvaire. Les prix ont flambé pendant que les salaires, eux, restent inchangés. Un changement qui rend le quotidien de nombreuses personnes plus que compliqué. Pour permettre de soulager les plus modestes face à l’inflation qui ne recule pas, Bruno Le Maire a donc annoncé une nouvelle mesure : le « trimestre anti-inflation », censé soulager le portefeuille de nombre de Français.

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Une réponse à la hausse des prix

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, compte bien trouver des solutions pour pallier la hausse constante des prix. Pour ce faire, il a annoncé le lundi 6 mars qu’un « trimestre anti-inflation » allait voir le jour et ce grâce à des accords passés avec des distributeurs. En clair, l’opération consiste à ce que les distributeurs s’engagent à proposer les prix « les plus bas possibles » jusqu’au mois de juin, sur une sélection de produits. « Pour protéger les Français face à l’inflation alimentaire, nous avons trouvé ce matin un accord avec la grande distribution : elle s’engage à mettre en place un « trimestre anti-inflation », à partir de ce mois de mars », a ainsi tweeté le ministre. 

Les produits sélectionnés auront été choisis « librement » en amont par la marque distributrice et pourront changer d’une région à l’autre. Pour savoir si un produit bénéficie du trimestre anti-inflation, il suffira de regarder s’il dispose d’un logo tricolore. Le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, a ainsi indiqué que cette action commerciale se fera essentiellement sur les produits qui ont le plus de «latitude» pour fixer les prix. Certains distributeurs ont, de leur côté, signalé qu’ils avaient déjà baissé leurs prix : «J’ai pas attendu une réunion publique pour être moins cher», a ironisé lundi matin sur CNEWS le patron des centres E. Leclerc Michel-Edouard Leclerc

«Les Français ne voient jamais les prix baisser »

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L’inflation alimentaire a augmenté de 14,5% en France en l’espace d’un an, depuis le mois de février selon l’Insee. «Les Français ne voient jamais les prix baisser. Les grandes enseignes se sentent impliquées, mais jamais les politiques n’assument les conséquences inflationnistes de leurs lois (…). Le consommateur tout le monde s’en fout un peu en France (…). On sent que bien que cette génération de politiques ne va pas en magasin et ne fait pas ses courses», a, en ce sens, déploré Michel-Edouard Leclerc au micro de CNEWS. Mais c’était sans compter sur les mesures prises par le gouvernement qui souhaite permettre l’amélioration du pouvoir d’achat des Français. 

A l’issue de ce «trimestre anti-inflation», «nous rouvrirons les négociations commerciales avec les grands industriels de façon que la baisse des prix de gros, que nous observons sur les marchés mais qui n’est pas encore transmise aux produits de consommation courante, puisse se traduire» sur les produits du quotidien, a affirmé Bruno Le Maire. Mais ce n’est pas tout. «Dans les tout prochains mois», une nouvelle aide pourrait bien voir le jour selon Bruno Le Maire. L’idée ? Développer un chèque alimentaire pour les plus foyers les plus modestes. Une première expérimentation devrait donc bientôt voir le jour et «se fera sur une base territoriale, sans doute le département, de façon à être au plus près des consommateurs et au plus près des producteurs agricoles», a détaillé le ministre de l’Economie.

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