Le gouvernement a publié aujourd’hui, au Journal Officiel, le décret permettant le retour en poste des soignants non-vaccinés contre le Covid, qui étaient suspendus de leur fonction depuis août 2021. Cette décision a suscité des débats intenses, certains soutenant que cela compromet la sécurité des patients, tandis que d’autres soulignent le respect des droits individuels. Examen.
Les risques pour la santé publique et la sécurité des patients
Le principal argument contre le décret du gouvernement autorisant le retour des soignants non-vaccinés repose sur les risques potentiels pour la santé publique et la sécurité des patients. La vaccination contre le COVID-19 a été largement recommandée par les experts en santé publique en raison de son efficacité à prévenir les infections graves, les complications et les décès liés au virus. En autorisant le retour des soignants non-vaccinés, on craint que cela n’entraîne une augmentation des cas de COVID-19 dans les établissements de santé et mette en danger la santé des patients vulnérables.
De plus, les soignants non-vaccinés pourraient devenir des vecteurs de transmission du virus, même s’ils ne présentent pas de symptômes. Étant donné que le virus peut être transmis par des personnes asymptomatiques, cela pourrait entraîner des épidémies au sein des établissements de santé, mettant en péril les patients hospitalisés et le personnel non infecté. Les personnes les plus vulnérables, telles que les personnes âgées et les personnes atteintes de problèmes de santé sous-jacents, seraient particulièrement exposées à un risque accru de complications et de décès
Les droits individuels et la liberté de choix
En opposition à l’argument de la santé publique, ceux qui soutiennent le décret du gouvernement soulignent le respect des droits individuels et la liberté de choix en matière de vaccination. Ils affirment que chaque individu devrait avoir le droit de prendre sa propre décision concernant la vaccination, sans être soumis à une contrainte gouvernementale. Selon eux, le décret du gouvernement représente une reconnaissance de ce droit fondamental.
Certains soutiennent que les soignants non-vaccinés peuvent également fournir des soins de qualité aux patients, en prenant les précautions nécessaires telles que le port de masques et l’observance des protocoles d’hygiène. Ils soulignent que la compétence professionnelle ne devrait pas être remise en question en se basant uniquement sur le statut vaccinal. De plus, certains remettent en question l’efficacité réelle des vaccins dans la prévention de la transmission du virus, arguant que même les personnes vaccinées peuvent contracter et transmettre le virus aux patients.
Cependant, le gouvernement garde la possibilité de suspendre à nouveau les non-vaccinés si la pandémie repart, par un nouveau décret.