Si vous avez la fâcheuse habitude de grignoter entre les repas et que vous essayez de trouver une solution pour pallier ces fringales, voilà de quoi vous rassurer. A une seule condition : oublier les chips, bonbons et autres produits ultra transformés.

Grignotage : arrêtez de culpabiliser

Le grignotage a longtemps été pointé du doigt. Pas bon pour la santé, mauvais pour garder la ligne. Il est à l’image d’une santé défaillante et d’un mode de vie malsain. Et si le grignotage a autant mauvaise réputation, c’est parce qu’il est souvent assimilé aux aliments gras, sucrés et industriels. Mais selon une récente étude, manger entre les repas n’est pas à bannir entièrement. Publiés le 23 septembre dans le European Journal of Nutrition, les travaux menés par une équipe de chercheurs du King’s College de Londres, suggèrent qu’il faudrait ôter le poids de la culpabilité de nos épaules. Et pour cause : vous n’êtes pas seul. Pour les besoins de la recherche, 854 personnes ont été interrogées sur leurs habitudes alimentaires. Résultat ? 95% d’entre eux affirment consommer au moins un en-cas par jour.

De quoi déculpabiliser. Mais au-delà de la grande part de consommateurs d’en-cas, c’est la nature de ce que l’on ingère qui est mis en avant dans cette étude. Si l’idée est de se gaver de chips, de barres chocolatées ou de bonbons, en effet, le grignotage n’aura aucune incidence positive. Mais, si vous choisissez de consommer des aliments sains, le grignotage pourrait avoir des bénéfices importants. En effet, les en-cas représenteraient 24% des apports nutritifs. Le tout est de savoir comment composer son en-cas, quand le consommer et en quelle quantité.

©unsplash

Privilégier un en-cas de « bonne qualité »

Au cours de cette étude, il est apparu que la majorité des aliment grignotés sont des en-cas de « basse qualité ». Les biscuits, les bonbons, les fruits secs, les chips ou encore les gâteaux, sont privilégiés, bien souvent faute de temps. Dans la même idée,  18 % des participants ont indiqué manger des en-cas sains et des repas de moindre qualité nutritive. Tandis que 26 % d’entre eux ont indiqué avoir des repas sains mais des « snacks » qui ne le sont pas. Il est donc primordial de comprendre ce qu’est un en-cas de « bonne qualité ». En clair, il faudrait consommer des aliments bruts et non transformés : fruits frais et fruits secs sont les meilleures options.

 

Les personnes qui ont inclus des en-cas dans leur journée présenteraient une meilleure composition physique que ceux qui préfèrent des grignotages trop gras, sucrés ou salés ou encore ceux qui ne mangent pas du tout entre les repas.  « On a observé que la qualité des en-cas est importante, elle améliore la santé métabolique et diminue la faim. La prise fréquente d’en-cas sains est également associée à un poids et à un IMC favorables par rapport aux personnes qui ne grignotent pas et à celles qui grignotent fréquemment des en-cas de basse qualité », peut-on lire dans l’étude.

Et si la qualité de votre snack est importante, l’heure à laquelle vous choisissez de le consommer l’est tout autant. Les chercheurs ont ainsi rappelé que « le grignotage après 21 heures est associé à de moins bons marqueurs sanguins que toutes les autres heures de grignotage ».

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