La France se prépare à accueillir des enfants gazaouis, blessés par les nombreuses frappes israéliennes. Emmanuel Macron l’a annoncé ce dimanche 19 novembre après avoir interpellé le Premier ministre israélien quant aux « trop nombreuses pertes civiles » en Palestine.

Demande de trêve humanitaire

Au « malheur des Israéliens, s’ajoute désormais celui des Palestiniens », avait déclaré Emmanuel Macron, le 9 novembre, à l’occasion d’une conférence humanitaire pour Gaza. Ce dimanche 19 novembre, le Président de la république s’est entretenu avec Benjamin Netanyhaou et lui a notamment rappelé « l’importance d’instaurer une trêve humanitaire immédiate devant mener à un cessez-le-feu ». En ce sens, le chef de l’État a dévoilé un déploiement d’aide humanitaire de la France, en direction du Proche-Orient. Il a insisté sur la possibilité pour « des enfants blessés ou malades » de Gaza d’être accueillis dans des hôpitaux français si cela se révèle « utile et nécessaire ». 

Le Premier ministre israélien lui a « réitéré son soutien pour que la France amplifie son action humanitaire au profit des civils de Gaza », précise l’Elysée. Dix tonnes de fournitures médicales ont été expédiées par avion, le porte-hélicoptères Dixmude se prépare à partir pour l’Égypte, et des établissements hospitaliers en France sont activement mobilisés. Ces annonces ont été faites par le chef de l’État dans un message publié sur X. «Des dispositions sont prises pour recevoir jusqu’à 50 patients dans nos établissements hospitaliers», a-t-il précisé.

Préoccupation sur la situation en Cisjordanie

©capture écran tweet d'Emmanuel Macron

Si le Président de la République a réaffirmé le droit d’Israël à se défendre et réitéré la solidarité de la France avec Israël dans sa lutte contre le terrorisme, il a également souligné son inquiétude face à la « montée des violences contre les civils palestiniens en Cisjordanie et les a condamnées », rapporte l’Élysée. Il a également « insisté sur la nécessité de tout faire pour prévenir l’extension de ces violences et maintenir le calme ». 

Au téléphone avec le Premier ministre israélien, Emmanuel Macron a rappelé l’importance de ne pas étendre le conflit au Liban et a rappelé que « seule la solution de deux Etats, Israël et Palestine, vivant côte-à-côte en paix et en sécurité, permettra d’assurer une stabilité au Proche Orient ».

Condamner « sans équivoque les attaques terroristes »

Avant de s’entretenir avec Benjamin Netanyhau, le chef de l’Etat a abordé la question de la Cisjordanie avec Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne. Il a d’abord rappelé la nécessité pour l’Autorité palestinienne et tous les pays de la région de condamner sans équivoque et avec la plus grande fermeté les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre, qui ont fait 1200 victimes, dont 40 Français ». Le Président de la République a ensuite condamné les violences commises contre les civils palestiniens en Cisjordanie avant de convenir de « l’importance de ne rien faire pour affaiblir la Cisjordanie ».

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