Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a déjà dévoilé la modification tarifaires des titres de transports durant la période des JO. Une hausse qui n’a pas fait plaisir aux franciliens qui utilisent quotidiennement le métro et le RER pour se rendre au travail. En effet, le ticket de métro passera de 2,50 euros à 4 euros et le pass semaine passera à 70 euros contre … actuellement.
QR code pour se déplacer
C’est l’information qui secoue les franciliens. Pour circuler dans Paris pendant les Jeux olympiques, il faudra présenter un QR code. De quoi réveiller de très mauvais souvenirs liés à la pandémie et aux dérogations présentées pour aller faire ses courses ou encore au pass vaccinal pour pouvoir boire un verre en terrasse. «Ce n’est pas une blague. Les Français, piétons ou en voiture, devront s’inscrire pour avoir le droit de se balader partout dans Paris pendant la durée des Jeux olympiques. Les Jeux de la honte. Les macronistes gâchent toujours tout» a déclaré la députée LFI Clémence Guetté.
Si cette déclaration peut faire peur, il faut cependant la prendre avec des pincettes. En effet, ce dispositif ne concerna pas l’ensemble de la capitale. Seules quelques zones seront concernées. C’est essentiellement l’ouest de Paris et le département de Seine Saint-Denis qui seront soumis à des règles de déplacement, puisqu’il s’agit des endroits où se dérouleront les épreuves olympiques. En somme, dans Paris, cela concerne les endroits populaires comme la Concorde, Trocadéro ou encore la Tour Eiffel.
Trois zones différentes à prendre en compte
Pour circuler, il faudra prendre en compte les trois zones de sécurité mises en place par la Préfecture de police. La première zone concerne les sites où se dérouleront les épreuves olympiques. Ces dernières seront réservées aux personnes qui ont des billets et aux organisateurs de la compétition. Ces zones sont les « grises ». Les secondes zones, les bleues, seront destinées à «réduire les flux aux abords des périmètres rouges, en déviant en amont la circulation de transit, de passage, de traversée, tout en préservant l’intégralité des flux de résidents ou liés aux activités économiques, sociales, culturelles». Leur accès sera réservé à «tout conducteur en mesure de justifier un besoin d’accès, sur un point de passage : livraison, dépannage, déménagement, accès au domicile ou au travail», précise la préfecture.
Enfin, les dernières zones, zones rouges, concernent «l’interdiction de la circulation motorisée». Selon la préfecture de police, ces dernières ont pour objectif, de «réduire le risque terroriste et garantir la sécurité des flux du public accédant à ou quittant un site et des riverains». Dans ces zones, les cyclistes et les piétons pourront circuler à leur guise. Les voitures, elles, pourront circuler à conditions que leurs titulaires soient « listés dans un tableau après un contrôle par les forces de l’ordre». En somme, ce sont pour les zones grises que les automobilistes devront générer un QR code par le biais d’une plateforme numérique.
Si ce tableau de zones semble encore floues et peuvent faire penser que les franciliens devront faire face à des difficultés pour se déplacer, l’idée selon laquelle les piétons et les automobilistes seront automatiquement soumis à un QR code pour circuler est erronée.
