Une scène glaçante. Ce 25 décembre au soir, une mère de famille et ses quatre enfants ont été retrouvés sans vie à leur domicile, à Meaux. La mère était âgée de 35 ans et ses enfants de 10, 7, 4 ans et 9 mois. Ils ont été sauvagement assassinés. C’est une voisine qui a donné l’alerte.

Meurtre d’une violence inouïe

C’est une scène de crime d’une très grande violence » à laquelle le procureur de la République de Meaux Jean-Baptiste Bladier, a été confronté. La mère et ses deux filles, âgées de 10 et 7 ans, ont été victimes de nombreux coups de couteau, selon les déclarations de Jean-Baptiste Bladier. En ce qui concerne les deux garçons, l’un âgé de 4 ans et l’autre de 9 mois, n’avaient pas de blessures visibles. Il est possible qu’ils aient perdu la vie par noyade ou asphyxie.

« C’est extrêmement dur, on n’est jamais habitué à cela, surtout quand il s’agit de jeunes enfants massacrés. Les collègues vont être pris en charge par une unité psychologique du ministère de l’Intérieur. Maintenant l’enquête est en cours » a confié le porte-parole du syndicat CFTC Police. Le magistrat a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour « homicides volontaires sur mineurs de 15 ans » et « homicide volontaire par conjoint »

Le père de famille, principal suspect

©unsplash

C’est une voisine qui a donné l’alerte, restant sans nouvelle depuis dimanche, alors qu’elle avait invité la famille pour le réveillon. Elle a également révélé qu’elle avait reçu un message inhabituel, qui ne semblait pas correspondre au comportement habituel de la mère, ainsi que les stores de l’appartement qui sont restés fermés pendant un temps anormalement long. Intriguée par ces signes, elle a décidé de se rendre à la résidence familiale et a sonné à la porte, où elle a remarqué des traces de sang sur la poignée.

Le père, âgé de 30 ans, est le principal suspect. Il est suivi depuis 2017 pour des troubles dépressifs et psychotiques. Des « documents médicaux et administratifs » ont été découverts à son domicile, « pouvant évoquer un internement de nature psychiatrique », ainsi que « des ordonnances médicales pour des tranquillisants », a révélé le magistrat. Son casier judiciaire est vierge mais il fait l’objet d’une procédure judiciaire depuis 2019 pour des faits de violences sur sa femme, alors que celle-ci était enceinte. A l’époque, elle n’avait pas voulu porter plainte. Le père de famille a été interpellé très rapidement après la découverte des corps. Le suspect était alors blessé à la main. L’homme de 30 ans, qui « n’a pas encore été entendu », a « indiqué informellement savoir pourquoi il était en garde à vue, s’en être pris à sa famille », évoquant « son mal-être personnel et sa dépression », a ajouté Jean-Baptiste Bladier. 

Exit mobile version