« La France a perdu quarante et un de ses enfants », a déclaré le président lair grave. C’est l’attentat le plus meurtrier depuis l’attaque à Nice, mais c’est également l’un des plus lourds bilans de Français tués à l’étranger, depuis 1989. Ainsi, Emmanuel Macron a enfin répondu à la question tonitruante : oui, il y a aura un hommage national aux Français qui ont perdu la vie lors de l’attaque terroriste perpétré par le Hamas le 7 octobre en Israël.

Un hommage national le 7 février

Le chef de l’Etat a profité de la conférence de presse donnée le mardi 16 janvier pour couper court aux récentes polémiques qui supposaient que la mémoire de ceux qui ont perdu la vie le 7 octobre ne serait pas honorée au vu de leur double nationalité. « Il y a 40 de nos compatriotes qui sont morts. Ça fait un mois et demi. On leur a rendu un quelconque hommage ? On nen parle pas parce quils sont juifs avant d’être français ? Sil y avait eu 40 Français massacrés à Londres, avec des otages, on en parlerait. Il y a un vrai problème », s’était indigné Arthur sur France Inter.

Emmanuel Macron a balayé cette idée, donnant rendez-vous le 7 février prochain, quatre mois après l’attaque, jour pour jour. « Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme, jardin des Invalides, je rendrai hommage à ces victimes, aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous rejoindre. Ce sera quatre mois jour pour jour après lattaque terroriste », a-t-il solennellement annoncé. Depuis le 7 octobre, Elya Toledano, une otage française a également été tuée en décembre. « Nous avons libéré 4 otages, nous avons encore 3 otages qui sont détenus. Nous nous battons pied à pied avec les autorités israéliennes (…) pour les libérer. Nous ne lâchons rien », a déclaré le chef de l’État.

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« Il ne peut pas y avoir deux standards »

Interrogé plus tard sur la situation à Gaza, Emmanuel Macron a réaffirmé sa position en faveur d’un cessez-le-feu, qualifié de « priorité ». Pour ce faire, il l’assure, les entretiens avec Benjamin Netanyahou sont nombreux. « Il faut concilier la défense dIsraël et la préservation du droit humanitaire », a appelé le président. « Il faut concilier la défense dIsraël et la préservation du droit humanitaire », a appelé le président. « Tout cela est lié à une stratégie odieuse, du pire, celle du Hamas », a-t-il martelé. 

« Nous devons protéger les populations civiles, il ne peut pas y avoir deux standards, car toutes les vies se valent. Je vois avec la même douleur que vous les scènes » (qui se déroulent à Gaza), a-t-il assuré.

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