Alors que le cancer de la prostate touche chaque année près de 60 000 hommes, il n’existe à l’heure actuelle, aucun traitement qui ne comporte des effets secondaires. Ces effets affectent de fait en grande majorité la vie sexuelle des patients. Cependant, d’après une étude états-unienne un certain régime alimentaire pourrait favoriser une activité sexuelle en contrant les effets indésirables. 

Une alimentation riche en végétaux ?

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Une étude qui pourrait changer la vie de beaucoup d’hommes. Appuyé d’une précédente étude des années 1980 commencée et parrainée par l’université d’Harvard, le rapport a nécessité près de 3 500 hommes qui devaient répondre tous les quatre ans à différents questionnaires sur leurs habitudes alimentaires. Il a ainsi été démontré que les patients mangeant le plus d’aliments végétaux ont des résultats nettement supérieurs sur la fonction sexuelle que ceux qui en consomment plus sporadiquement. L’urologue Stacy Loeb s’est exprimé sur certains résultats de cette étude, « l’idée erronée selon laquelle la consommation de viande stimule la fonction sexuelle chez les hommes, alors que c’est le contraire qui semble se produire. » Ainsi, les aliments qui sont préconisés dans cette enquête, sont les fruits et légumes, les noix, les graines, les huiles, les céréales complètes, les légumineuses et les haricots. Néanmoins, l’étude qui ne vante pas forcément les bienfaits des viandes ou des produits laitiers, n’en déconseille que la surconsommation, mais conseille fortement la consommation de substituts végétaux. 

Une diminution des risques d’incontinence ?

C’est sans doute l’un des effets secondaires du cancer de la prostate le plus pénible, l’incontinence. Dans le rapport ; dont le Docteur Stacy Loeb a été l’une principale auteure ; il y fait état d’une récurrence de problèmes liés à l’incontinence, aux troubles et au maintien d’une érection, aux intestins ou encore d’importantes baisses d’énergie et d’humeur pouvant aller, dans certains cas, jusqu’à la dépression de patients consommant trop régulièrement ou en trop grandes quantités des produits issus de l’agriculture animale ou industrielle. L’enquête vise avant tout à offrir la possibilité aux patients atteints d’un cancer de la prostate, d’améliorer leur qualité de vie, comme l’explique Stacy Loeb, « Nos résultats sont porteurs d’espoir pour ceux qui cherchent des moyens d’améliorer leur qualité de vie après avoir subi une intervention chirurgicale, une radiothérapie et d’autres thérapies courantes pour le cancer de la prostate, qui peuvent entraîner des effets secondaires importants. » Tandis que la saison des barbecues va s’ouvrir prochainement, seriez-vous prêt à troquer les pièces de viandes pour des aliments végétaux ? 

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