Malgré le fait qu’il ne touche que 2000 personnes par an, le cancer de l’anus ne doit pas être pris à la légère. Différent du cancer colorectal, qui lui, touche près de 48000 personnes par an, il pourrait devenir de plus en plus répandu dans les années à venir.
Qu’est ce que c’est ?
Le cancer de l’anus est une maladie relativement rare mais potentiellement grave qui survient dans les tissus de l’anus, la région finale du tube digestif. Bien qu’il soit moins fréquent que d’autres types de cancer, sa prévalence augmente, mettant en évidence l’importance d’une sensibilisation accrue, d’un dépistage précoce et d’une prise en charge efficace. Ce cancer peut se manifester de différentes façons. Il peut apparaître en réaction à une infection par le virus du papillome humain (VPH).Les types de VPH associés aux verrues génitales sont également liés à un risque accru de cancer de l’anus. Les comportements sexuels à risque peuvent aussi être un déclencheur de risque. Les personnes ayant des antécédents de rapports sexuels non protégés ou de nombreuses partenaires sexuelles présentent un risque plus élevé. Les immunodéficients dont le système immunitaire est affaibli, tels que les personnes vivant avec le VIH/sida, sont également plus susceptibles de développer un cancer de l’anus. Enfin, le tabagisme peut augmenter le risque de cancer de l’anus, probablement en raison des substances chimiques nocives présentes dans la fumée du tabac.
Quels symptômes et comment le traiter ?
Le cancer de l’anus peut être traité de bonne manière s’il est détecté à temps. Divers symptômes peuvent aider à appréhender cette forme cancéreuse. Il peut se manifester par des douleurs, ou des sensations de brûlure ou inconfort dans la région anale ; des saignements rectaux ou sang dans les selles de manière régulière ; des changements dans les habitudes intestinales, tels que diarrhée persistante ou constipation ; des écoulements anormaux du rectum ; une masse ou gonflement dans la région anale ; ou encore des démangeaisons anales persistantes. Diagnostiqué très tôt, les différents traitements tels que l’ablation de la tumeur cancéreuse à l’anus, ainsi que des ganglions lymphatiques affectés, la chimiothérapie détruisant les cellules cancéreuses ou bien la radiothérapie peuvent permettre la bonne disparition de toutes les formes cancéreuses dans le corps. Alors qu’une vaccination contre la papillomavirus peut permettre d’empêcher les cellules cancéreuses d’apparaître, ce cancer peut-il devenir de plus en plus régulier ?