Résident à Soulgé-sur-Ouette, en Mayenne, Marie Deffay va fêter ses 111 ans à l’automne. Celle qui est décrite comme très active et autonome, a révélé dans la presse le secret de sa superlongévité.
L’alimentation comme recette miracle ?
Ce sont des gestes du quotidien, qui, à force, deviennent presque complètement mécaniques. A 110 ans, la Mayennaise Marie Deffay fait partie des 30 supercentenaires Français dépassant cette barre des onze décennies. Née le 18 septembre 1913, dans le village de presque 800 âmes de Châtres-la-Forêt, Marie Deffay a passé l’entièreté de sa vie en Mayenne. A l’aube de ses 111 ans qu’elle fêtera dans quelques semaines, Marie Deffay révèle aujourd’hui le secret de cette longévité. Toujours très active et autonome, elle est la coqueluche de Stéphanie, son infirmière qui la suit depuis quelques années. Aux petits soins pour garder l’état de forme de Marie, elle lui laisse cependant préparer son petit-déjeuner tous les matins. Elle voit d’ailleurs le secret même de cette superlongévité, « Toute ma vie j’ai bu du café. » Accompagnée de madeleines et de deux sucres, la centenaire suit la même recette depuis son enfance et pour quelques temps encore.
Une nouvelle Jeanne Calment ?
Très entourée par ses proches, celle qui a travaillé jusqu’à sa retraite en 1973 garde une certaine activité et une grande autonomie malgré l’âge. C’est après son mariage à 28 ans avec Robert Deffay, que Marie travaille dans une fromagerie à Montsûrs, à quelques kilomètres de Laval. Alors qu’elle réside toujours dans sa maison, Marie suit un emploi du temps draconien. Largement aidée par son infirmière ainsi que son fils qui l’emmène faire ses courses, elle continue aussi à cuisiner. Très méticuleuse, elle prépare ses repas et veille à bien respecter ses horaires de sieste. Marie Deffay est également très proche de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants qui comptent bien organiser une belle fête le 18 septembre pour célébrer les 111 étés de la supercentenaire. D’après l’avis de divers professionnels de santé qui suivent Marie, elle aurait encore de belles années devant elle, et pourquoi pas détrôner les 122 ans de l’Arlésienne, Jeanne Calment ?
