Les Jeux olympiques sont devenus une véritable cible. En effet, depuis le début de l’organisation des Jeux, 23 actions visant à perturber le relais de la flamme olympique ont été déjouées. Et les tentatives pour troubler cet événement continuent. Trois jours avant le début officiel de la compétition, deux hommes ont été arrêtés, suspectés de vouloir mener des actions violentes et de déstabilisation.

Déstabiliser les jeux

C’est Le Parisien qui a dévoilé cette affaire ce mardi 23 juillet. Un premier homme, Russe, né en 1984, est soupçonné « d’organiser des événements susceptibles d’entraîner une déstabilisation pendant les Jeux olympiques » selon le parquet de Paris. Ce dernier a été mis en examen et placé en détention provisoire. Depuis, une information judiciaire pour « intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter les hostilités en France » a été ouverte. Les investigations ont été lancées à la suite d’une visite domiciliaire « effectuée à la demande du ministère de l’Intérieur » a indiqué le parquet.

D’après Le Monde, l’homme mis en cause serait un espion russe membre du FSB, l’agence principale de sécurité intérieure de la Russie, héritier du KGB. « Les éléments découverts au cours de celle-ci, laissant craindre son intention d’organiser des événements susceptibles d’entraîner une déstabilisation pendant les Jeux olympiques, ont entraîné l’ouverture d’une procédure pénale », a également communiqué le parquet. En revanche, son projet n’était pas terroriste.

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Un suspect de 18 ans

L’autre affaire, concerne un jeune homme de 18 ans. Lui est soupçonné de préparer une action violente. Originaire de Gironde, le jeune homme a été interpellé ce mardi matin puis placé en garde à vue selon les informations du parquet national antiterrosite. Une enquête a été ouverte pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes », a ainsi indiqué le Pnat, précisant que « les investigations sont en cours. Le jeune homme a été repéré grâce à ses messages postés sur des réseaux sociaux sécurisés. Il y aurait clairement évoqué « un projet durant la période » des Jeux de Paris, mais sans donner « de cible précise ».

Dans le contexte des Jeux Olympiques, plus d’un million d’enquêtes administratives ont été réalisées, résultant en l’exclusion de 4 360 individus jugés potentiellement dangereux pour l’événement. Parmi ces exclus, 880 étaient suspectés d’ingérence étrangère. Certains affaires ont été portées médiatiquement comme celle des mains rouges taguées sur le mémorial de la Shoah à Paris ou encore celle des cercueils portant l’inscription « soldats français de l’Ukraine », déposés au pied de la tour Eiffel.

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