Grandiose ! C’est le mot que l’on pourrait retenir des multiples tableaux qui ont été imaginés par le metteur en scène, Thomas Jolly. Malgré diverses prestations époustouflantes, la critique à l’étranger n’est pas totalement acquise à la cause du metteur en scène. Explications. 

« La meilleure cérémonie de l’histoire »

C’était sûrement l’un des secrets les mieux gardés au monde. Ce vendredi soir dès 19h30, le milliard de téléspectateurs attendu a pu découvrir et s’émerveiller par le spectacle pensé et orchestré par Thomas Jolly et ses équipes. Entre la prestation de la star internationale, Lady Gaga, de l’audacieuse collaboration entre la Garde républicaine et Aya Nakamura en passant par la course à travers l’histoire et le beau patrimoine français de l’homme capuché, cette cérémonie va sans aucun doute marquer les esprits des français et des spectateurs étrangers. Diffusée via différents canaux à l’international, la critique se veut dithyrambique pour beaucoup de nos voisins. Le tabloïd britannique The Sun titre « Seine-sational » avant d’écrire, « Lhistoire est en train de s’écrire avec cette magnifique cérémonie qui se déroule sur la Seine plutôt que dans un stade. ». Les confrères états-uniens de CNN évoquent, eux, un « spectacle vertigineux » ou encore « une cérémonie éblouissante ». La plus belle critique vient de nos voisins ibériques de Marca ; sensibles au passage de flamme entre Zidane et Nadal ; qui déclarent « La meilleure cérémonie de l’histoire ». 

« Quelle catastrophe »

Comme l’on ne peut plaire à tout le monde, la cérémonie a soulevé également son lot de critiques à l’étranger. Le quotidien britannique, The Daily Mail n’est pas sur la même tonalité que le Sun et évoque avec animadversion, «Quelle catastrophe, la cérémonie d’ouverture vire au chaos : la pluie couvre la musique, les athlètes et les invités du Royaume sont obligés de porter des protections et les spectateurs de se mettre à l’abri. » avant de tenir pour une, « Les Misérables ». Venant du Royaume-Uni, la critique météorologique a de quoi faire sourire, à l’instar des allemands de Bild qui regrettent que les conditions climatiques aient poussé « de nombreux spectateurs [à] quitt[er] une célébration pompeuse. » Les Brésiliens de UOL, ont eux, été frustrés de ne pouvoir assister à une cérémonie dans un stade, « Un spectacle déroutant fait pour la télévision. (…) Sans public rassemblé, cela manque de dynamisme. (…) La pluie n’a pas aidé. Même les porte-drapeaux semblaient cachés. (…) La cérémonie qui se voulait démocratique a vraiment mal tourné et a frustré des milliers de personnes qui ont rêvé de ce moment et ont parcouru un Paris pluvieux pour tenter de voir quelque chose. Dommage. » Tandis que l’accueil se veut mitigé pour cette cérémonie ; qui aura en point d’orgue été le théâtre du retour sur scène de Céline Dion après quatre années d’inactivité ; les Américains arriveront-ils à mettre la barre aussi haute en 2028 ? 

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