La douche froide. Mardi 13 août, le corps d’une femme de 21 ans a été retrouvé. Sa disparition avait été signalée après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris, le lundi 12 août. Elle aurait été aperçue pour la dernière fois dans la nuit de dimanche à lundi.

Quels sont les faits ?

La situation a pris une tournure inattendue lorsque, quelques minutes après la diffusion de l’alerte, un message reçu par la famille de la disparue a mis les enquêteurs sur une nouvelle piste. Ce message, en provenance d’une connaissance en Pologne, évoquait une confession troublante de l’homme maintenant suspecté dans cette affaire. Cette information a permis aux forces de l’ordre de localiser rapidement le suspect dans un appartement du XVIIIe arrondissement de Paris.

Aux alentours de 2 heures du matin, les policiers ont pénétré dans un logement où ils ont fait une découverte tragique. La jeune femme portée disparue a été retrouvée sans vie, aux côtés d’un homme de 48 ans, visiblement connu de la victime. L’état de ce dernier, décrit comme semi-comateux, suggérait une possible ingestion de substances, corroborée par la présence de bouteilles d’alcool et de médicaments sur place.

Qui est la victime ?

La victime, âgée de 21 ans, était bénévole pendant la quinzaine olympique et avait reçu une accréditation pour la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024. D’après des sources policières, elle a été vue pour la dernière fois vers 1 heure du matin, le 12 août, sur le boulevard Ney, à quelques kilomètres du Stade de France. Son corps a été retrouvé le lendemain dans un appartement situé rue Emile Belmont, non loin du lieu de sa dernière apparition.

Les circonstances précises de son décès restent floues, bien que des signes de violence aient été observés, notamment un hématome sur la pommette et du sang au niveau du cou. Selon les informations du Figaro, la victime connaissait le suspect depuis deux ans.  « On est tous très choqué, c’était notre voisin. C’était quelqu’un de poli, sans problèmes, qu’on rencontrait dans les escaliers, qui nous disait bonjour. Alors imaginez, apprendre ce qu’il s’est passé ? C’est extrêmement traumatisant », confie une voisine du suspect au Parisien, qui explique peiner « à rester chez elle » depuis les faits.

«Une enquête du chef d’homicide volontaire a été confiée au 2e district de police judiciaire de Paris (DPJ)», a précisé le parquet de Paris, qui dit ne pas souhaiter communiquer davantage à ce stade.

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