Une soirée qui devait être dédiée à la musique et à la fête s’est tragiquement transformée en une nuit de violence meurtrière. Dans la soirée du 26 août une fusillade a éclaté dans la ville côtière de La Grande-Motte, faisant un mort et un blessé parmi l’entourage du célèbre rappeur français SCH. Le drame s’est produit à environ un kilomètre de la célèbre discothèque La Dune Club. Un homme a été tué et un autre est grièvement blessé.
Que s’est-il passé ?
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’incident s’est produit aux abords d’un club où l’artiste se produisait en concert. L’ambiance, initialement festive, a basculé La voiture des victimes a été ciblée par des tirs à l’arme automatique provenant d’une autre voiture. À bord, quatre personnes, désormais en fuite. Le passager, atteint de deux balles au thorax, est décédé sur le coup, le conducteur lui, est grièvement blessé et pour l’heure, son pronostic vital est engagé.
« une trentaine de douilles de gros calibre » ont été retrouvées par les enquêteurs sur place, a affirmé le parquet de Montpellier et de préciser qu’une enquête était ouverte pour « meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation des crimes précités »
SCH, visé par les tirs ?
Au moment des faits, SCH n’était pas présent. Il avait déjà regagné sa chambre d’hôtel. Mais selon une source proche du dossier, c’est bien le rappeur qui était visé, notamment parce que les assaillants ont tiré sur l’un des véhicules que peut emprunter habituellement SCH. Et les premiers éléments de l’enquête corroborent cette information. Le rappeur SCH devait bien être la cible de cette fusillade, a appris France Info. À ce stade, les gendarmes n’ont pour autant pas établi de lien entre la fusillade et le concert du rappeur.
Néanmoins, le mode opératoire semble se rapprocher de celui des « règlements de comptes » entre trafiquants de stupéfiants qui ont frappé l’année 2023 à Marseille, avec 49 morts dans la deuxième ville de France dans des « narchomicides ».
Deux incidents en deux jours
Cette fusillade est le deuxième drame survenu en l’espace de deux jours dans la station balnéaire très prisée de La Grande-Motte, marquant ainsi une fin d’été particulièrement troublée. La veille, la commune avait été le théâtre d’un autre acte violent lorsqu’un homme de 33 ans, de nationalité algérienne, avait tenté de mettre le feu à la synagogue locale. Arborant un drapeau palestinien attaché à sa ceinture, l’individu a échappé aux autorités pendant près de quinze heures avant d’être finalement interpellé par l’unité d’élite du Raid en fin de soirée. Ce double coup dur pour la sécurité de la ville, en une période normalement dédiée aux festivités estivales, suscite de vives inquiétudes au sein de la communauté locale, qui demande des réponses rapides et des mesures renforcées pour prévenir de futurs incidents.
