Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies ce mercredi 25 septembre à New York, Emmanuel Macron a abordé les grands conflits internationaux qui secouent le monde, notamment en Ukraine, au Liban et à Gaza. Le président français a réaffirmé la volonté de la France de soutenir l’Ukraine contre la Russie, tout en appelant à la fin des escalades militaires au Proche-Orient.

Un soutien indéfectible à l'Ukraine

Depuis la tribune de l’ONU, Emmanuel Macron a fermement réitéré l’engagement de la France à soutenir l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie. « La France continuera de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que l’Ukraine tienne bon », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de fournir des équipements militaires à Kiev. Selon lui, « le sort de l’Ukraine engage l’Europe », rappelant que la sécurité du continent dépend directement de l’issue de ce conflit.

Le président a souligné la nécessité de justice pour l’Ukraine face à une « guerre de conquête territoriale » menée par la Russie, qu’il a fermement condamnée pour ses actions, qualifiant celles-ci de « manquement à l’éthique et à l’honneur ». Emmanuel Macron a également eu l’occasion d’échanger directement avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour réaffirmer ce soutien crucial à la résistance ukrainienne.

Appel à la désescalade au Liban et à Gaza

Au Proche-Orient, où les tensions restent vives, Emmanuel Macron a également appelé à la fin des violences, notamment au Liban et à Gaza. Face à la récente escalade militaire entre Israël et le Hezbollah, le chef de l’État français a exhorté Israël à « cesser l’escalade » au Liban, tout en demandant au Hezbollah de stopper les tirs visant l’État hébreu.

« Il ne peut pas et il ne doit pas y avoir de guerre au Liban », a-t-il martelé, insistant sur la nécessité d’une solution diplomatique pour éviter une catastrophe humanitaire. Emmanuel Macron a annoncé que le ministre français se rendra au Liban dans les prochains jours pour tenter de désamorcer la situation.

Concernant la guerre à Gaza, Emmanuel Macron a rappelé que « les dizaines de milliers de victimes civiles palestiniennes » n’avaient « aucune justification », soulignant que ce conflit « a trop duré ». Il a insisté sur l’urgence de mettre fin aux hostilités et d’ouvrir une nouvelle phase diplomatique où les humanitaires pourront intervenir et où les populations civiles seront protégées.

Le président a également réaffirmé l’engagement de la France à soutenir toute initiative qui permettrait de mettre un terme aux violences, ajoutant que Paris militera pour la création d’un État palestinien, vivant aux côtés d’Israël, afin d’assurer une paix durable dans la région.

Réforme de l’ONU et limitation du droit de veto

Enfin, Emmanuel Macron a conclu son discours en abordant la question des institutions internationales. Il a reconnu les blocages actuels au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, souvent paralysé par les intérêts divergents des grandes puissances. Le président français a exprimé son soutien à un élargissement du Conseil de sécurité, citant l’Allemagne, le Japon, le Brésil et des représentants africains comme nouveaux membres permanents potentiels.

Il a également appelé à une réforme des méthodes de travail du Conseil, en proposant notamment une limitation du droit de veto en cas de crime de masse. Cette initiative, déjà évoquée par la France dans le passé, vise à rendre l’ONU plus réactive face aux crises internationales.

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