Le 3 août 2025, marque la conclusion spectaculaire de la plus longue édition moderne du Tour de France Femmes avec Zwift, qui s’est déroulée du 26 juillet au cœur des paysages français. À l’issue de neuf étapes couvrant 1 165 km et un total de 17 240 mètres de dénivelé, les coureuses achevent aujourd’hui l’épreuve en beauté dans les Alpes, sur le sommet de Châtel. Plus exigeant et plus diversifié que jamais, ce Tour trace une nouvelle trajectoire pour le cyclisme féminin, mêlant ascensions mythiques, stratégies d’équipe et performances personnelles.

Un parcours inédit : de la Bretagne aux sommets alpins

Cette quatrième édition restera dans les mémoires comme la plus ambitieuse de l’histoire moderne du Tour féminin. Partie de Vannes, en Bretagne, l’épreuve a traversé neuf étapes mêlant plaines, étapes vallonnées et deux journées de haute montagne consécutives, notamment les ascensions du Col de la Madeleine et du Col de Joux Plane, avant une arrivée finale à Châtel dans les Portes du Soleil. Avec ce tracé entièrement français et l’inclusion de montées inédites comme Joux Plane, le parcours met en lumière la montée en puissance sportive et médiatique de la discipline.

Parmi les moments marquants : la victoire magistrale de Mavi García lors de la deuxième étape à plus de 41 ans, le doublé en sprint de Lorena Wiebes, et surtout le retour victorieux de Marianne Vos, qui a recouvré le maillot jaune dès la première étape pour le conserver longtemps. Des figures émergentes comme Maëva Squiban, victoire en solitaire sur la sixième étape, ou Puck Pieterse ont également marqué cette édition par leur audace et leur efficacité. Plus que jamais, la course a combiné puissance, tactique et espoir générationnel.

Un bilan sportif et symbolique : montée en puissance et enjeu international

Au-delà de l’aspect purement sportif, cette édition du Tour féminin confirme une montée en puissance du cyclisme au féminin. Avec un public toujours plus réceptif, des retransmissions internationales et un peloton très disputé, le Tour Femmes s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable du paysage sportif mondial. Les performances de coureuses comme Kasia Niewiadoma‑Phinney, la championne en titre, ou les ambitions de Demi Vollering, accidentée mais tenace, ont tenu en haleine jusqu’au bout. Plusieurs équipes comme Canyon‑SRAM, Lidl‑Trek ou FDJ‑SUEZ ont démontré leur profondeur stratégique, avec des leaders bien entourées et des choix tactiques payants.

Par ailleurs, l’impact symbolique de cette édition est puissant : pour la première fois depuis sa relance en 2022 sous l’égide de Zwift, l’épreuve s’étend sur neuf jours, égalant la durée d’un Tour masculin classique. L’arrivée au sommet de Châtel cristallise cette ambition grandissante : offrir un format exigeant, spectaculaire et respectueux du potentiel féminin, tout en renforçant l’équité médiatique et les perspectives de croissance pour ce sport longtemps marginalisé.

À l’aube du 3 août 2025, le rideau tombe sur un Tour de France Femmes avec Zwift d’une envergure inédite. Avec un parcours intégralement français, des étapes de haute montagne et des exploits individuels mémorables, cette édition fait passer un cap au cyclisme féminin. Elle affirme que les ambitions sportives, la visibilité médiatique et la qualité d’organisation ne sont plus l’apanage des seules courses masculines.

Van Aert, Wiebes, Vos, Niewiadoma — autant de noms qui témoignent d’un sport en pleine maturation, porté par des organisations engagées et des fans passionnés. C’est aussi un signal fort : l’avenir du cyclisme est mixte, exigeant, inclusif — et plus populaire que jamais. Ce que l’épreuve d’aujourd’hui confirme avec éclat.

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