Le lundi 14 novembre se tenait la journée mondiale du diabète. L’occasion de revenir sur quelques chiffres et de continuer à sensibiliser.
Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. Pour savoir si l’on a du diabète, il faut se rendre en laboratoire d’analyses médicales. Un diabète est avéré lorsque la glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1.26 g/l à deux reprises ou égale ou supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée. Problème ? Il y a un grand nombre de personnes qui ne font pas attention à ce taux de glycémie et qui se retrouvent avec du diabète, sans le savoir. La journée mondiale du diabète, a été, entre autres, le socle de nouvelles études et révélations sur ce sujet qui concerne plus de personnes qu’il n’en paraît.
Améliorer la prise en charge du diabète
Lundi 14 novembre se tenait la journée mondiale du diabète. Une journée nécessaire pour promouvoir la sensibilisation à cette maladie qui concerne pas moins de 4 millions de français mais également de permettre une meilleure prise en charge de cette maladie. À cette occasion, une enquête a été menée par OpinionWay pour le compte des laboratoires pharmaceutiques Roche. L’idée ? Rendre compte du niveau de perception et de connaissance du diabète de type 2 mais également de ce que l’on appelle le pré-diabète. Et le moins que l’on puisse, à la vue des résultats de l’enquête, est que la plupart des gens sont mal informés sur cette maladie. Si 77% des personnes interrogées connaissent l’existence des différentes types de diabète, seules 44% d’entre eux pensent pouvoir les distinguer. Pourtant, les principaux facteurs de risques sont connus par la plupart des sondés.
Si la maladie est donc bien connu de la majorité, il n’en reste pas moins que 820 000 personnes sont atteintes sans le savoir. Un fléau lorsque l’on sait qu’il est urgent de se prémunir de cette maladie de plus en plus courante. Pourquoi ça ? Les professionnels de santé estiment qu’il existe plusieurs freins à la découverte d’un possible diabète. On compte parmi eux le sentiment de ne pas avoir de se faire dépister, la peur du diagnostic et le manque de connaissance sur le diabète. Pourtant, 91% des Français se disent prêts à se faire dépister. Quant au pré-diabète, sa connaissance par les personnes interrogées n’obtient qu’un score de 3/10. Pour donner plus facilement l’envie de se faire dépister, Roche Diabete Care France lance “Mon Test Diabète”, basé sur un court questionnaire en ligne qui aspire à évaluer le risque de développer la maladie dans les 10 années à venir.
Un nouveau mécanisme lié à la maladie
Le diabète de type 2 est la forme la plus fréquente de la maladie. A cet effet, des scientifiques japonais ont découvert l’implication d’une protéine dans l’apparition de cette hyperglycémie persistante. Cette protéine en question est la T-cadhérine. Cette dernière est présente sur les cellules mais également sous forme soluble. Cette forme soluble voyagerait alors dans le sang et pourrait interagir avec l’insuline. Ainsi, Les scientifiques ont observé que les souris qui ne possédaient pas de T-cadhérine souffraient d’une altération de la tolérance au glucose quand elles mangeaient des aliments riches en graisses. En d’autres termes, la T-cadhérine agirait comme un signal de production d’insuline pour les cellules β pancréatiques. En substance, cette protéine pourrait bien être une candidate pour pallier la maladie de type 2.