L’essence, la nourriture, l’énergie ou encore les produits de premières nécessitées, ces dernières années dans le monde entier, les prix n’ont cessé d’augmenter. Entre la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et le réchauffement climatique, les matières premières sont en hausse et cela donne lieu à de nombreuses répercussions. Le New York Times révélait lundi 20 février, les pertes record enregistrées en 2022 du côté des cultivateurs texans de coton upland, qui sert à la fabrication de tampons et de couches lavables. Dès lors, le magazine américain explique que les agriculteurs de cet état ont dû « abandonner 74 % de leurs cultures plantées », en raison de « la chaleur et du sol desséché, caractéristique d’une méga-sécheresse aggravée par le changement climatique ».

L'augmentation du prix du coton est liée au réchauffement climatique

« Le changement climatique est un moteur secret de l’inflation. Alors que les conditions météorologiques extrêmes continuent d’avoir un impact sur les cultures et la capacité de production, le coût des produits de première nécessité continuera d’augmenter », explique Nicole Corbett, vice-présidente de NielsenIQ au New York Times. Selon des données du ministère américain de l’Agriculture, les agriculteurs ont perdu 74 % de leurs cultures. Cette chute de la production, causée par la sécheresse, a fait flamber les prix : les tampons (13 %), les couches lavables (21 %), les boules de coton (9 %) et les bandages de gaze (8 %). « Tout cela est bien supérieur au taux d’inflation global du pays, qui était de 6,5 % en 2022, selon les données fournies par les sociétés d’études de marché NielsonIQ et The NPD Group », relate l’article.

Le Texas, plus grand exportateur de la fibre de coton

©unplash

« L’ouest du Texas est la principale source de coton aux États-Unis qui, à son tour, est le troisième producteur mondial et le plus grand exportateur de la fibre », souligne le New York Times. Cette diminution des récoltes impacte donc l’économie mondiale. Nicole Corbett développe au magazine : « Le changement climatique est un moteur secret de l’inflation. Alors que les conditions météorologiques extrêmes continuent d’avoir un impact sur les cultures et la capacité de production, le coût des produits de première nécessité continuera d’augmenter. ».

La précarité menstruelle touche entre 1,5 et 2 millions de personnes en France. Avec l’inflation des produits de premières nécessités, un nouveau faussé se creuse. Ce phénomène se fait appeler « heatflation », et risque d’engendrer de grandes difficultés.

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