La consommation d’alcool fait partie de la culture française. Le bon vin, notamment, est souvent présent à nos tables. Pourtant, sa consommation n’est pas sans conséquences sur notre santé. On le sait, et malheureusement, beaucoup d’entre nous continue à en consommer dans l’excès en faisant fi des répercussions. Sur le cerveau, notamment, on pourrait observer de réelles séquelles. Des récents résultats viennent de partager le temps qu’il faudrait pour de réparer les dommages cérébraux provoqués par l’alcool.

Un sevrage plus ou moins rapide

C’est plutôt une bonne nouvelle. Les dommages cérébraux provoqués par une consommation excessive d’alcool ne seraient pas irréversibles. Parue dans la revue spécialisée Alcohol, une récente étude américaine a dévoilé le nombre de mois pendant lesquels il faudrait rester sobre pour améliorer leur santé cérébrale. Les participants de l’étude, qui souffraient de troubles liés à la consommation d’alcool,  ont observé des améliorations importantes de leur structure cérébrale après 7,3 mois de sobriété. « L’étude révèle que les personnes qui arrêtent de boire gagnent en épaisseur corticale au fil du temps, plus rapidement au cours du premier mois et de façon continue pendant 7,3 mois, période où l’épaisseur est comparable à celle des personnes ne souffrant pas de troubles liés à la consommation d’alcool », a révélé l’étude. 

“Il existe très peu d’informations dans le domaine des troubles liés à la consommation d’alcool sur la façon dont la structure du cerveau humain se rétablit après une abstinence à long terme après un traitement”, a commenté l’auteur principal de l’étude Timothy C. Durazzo à Psypost (Source 2). “Notre étude est la première à démontrer une récupération significative de l’épaisseur corticale dans plusieurs régions chez ceux qui recherchent un traitement pour un trouble lié à la consommation d’alcool sur environ 6 à 7 mois d’abstinence après le traitement”, a-t-il ajouté.

Quelques incertitudes

©unsplash

Combiné au tabagisme, l’alcoolisme a un impact plus important sur la santé et confère une récupération cérébrale plus lente. En effet, l’étude révèle en outre que les personnes qui fumaient activement ont moins bien récupéré que les autres. De plus, si l’étude se veut optimiste quant à la possibilité de se remettre rapidement de longues années de consommation d’alcool, les chercheurs posent certaines limites. En outre, ils soulignent la nécessité de les confirmer par de nouvelles recherches en raison du nombre limité de participants et de la non-diversité de leur profil. Ils mettent en évidence que d’autres facteurs, tels que la génétique ou l’activité physique, pourraient également jouer un rôle. Il est donc bon de rappeler de consommer l’alcool avec modération. 

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