Le diabète de type 2, une maladie métabolique en constante progression, représente un défi croissant pour la santé mondiale. Souvent associé à des modes de vie sédentaires et à des habitudes alimentaires peu équilibrées, ce type de diabète se caractérise par une résistance à l’insuline, l’hormone qui régule la glycémie. Contrairement au diabète de type 1, qui est généralement diagnostiqué dès l’enfance, le diabète de type 2 touche principalement les adultes, et son incidence augmente avec l’âge. Les facteurs de risque incluent l’obésité, la génétique et l’inactivité physique. La prise en charge de cette condition nécessite souvent des modifications du mode de vie, telles que l’adoption d’une alimentation équilibrée et la pratique régulière d’une activité physique, comme la marche, très souvent recommandée.

La marche active contre le diabète

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Selon de nombreux experts médicaux, la marche serait un allié de taille pour éviter d’être atteint du diabète de type 2. Seulement, il faudrait aussi marcher à la bonne allure. Selon une dernière étude sur le sujet, c’est la marche rapide qui serait la plus efficace pour réduire les risques. Dans les colonnes du British Journal of Sports Medicine, une étude révélatrice a été dévoilée le 28 novembre dernier. Les chercheurs de l’Imperial College London, de l’Université des sciences médicales d’Iran et de l’Oslo New University College en Norvège ont apporté des éléments probants selon lesquels les individus marchant à une vitesse dépassant les 3 km/h présentent une réduction significative du risque de développer le diabète. 

Les marcheurs adoptant un rythme soutenu, dépassant les 6 km/h, voient quant à eux leur risque diminuer de 39 %. Ces découvertes mettent en lumière l’importance de l’activité physique, notamment la marche, dans la prévention du diabète, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour la gestion de cette maladie métabolique en constante progression.  Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont notamment scruté dix études antérieures, englobant la période de 1999 à 2022, avec des suivis s’étalant sur trois à onze années. Ils ont ainsi pu évaluer les liens entre la vitesse de marche et le développement du diabète de type 2 chez une cohorte de 508 121 patients adultes provenant du Royaume-Uni, du Japon et des États-Unis. 

Les conclusions sont sans équivoque : comparée à une vitesse de marche inférieure à 3 km/h, une allure moyenne ou normale de 3 à 5 km/h est associée à une réduction significative de 15 % du risque de diabète de type 2, indépendamment de la durée totale de l’activité de marche. Ces résultats soulignent l’impact positif d’une simple habitude telle que la marche régulière dans la prévention de cette maladie métabolique en constante augmentation.

Un moyen simple et efficace de rester en bonne santé

Concrètement, plus on marche rapidement, plus les risques de développer un diabète de type 2 s’éloignent. Et plus globalement, les chercheurs ont mis en évidence les bénéfices de la marche quotidienne, mais aussi une masse musculaire plus développée.  « Nous souhaitons que des recherches supplémentaires soient menées pour confirmer si, et dans quelle mesure, le fait d’accélérer le rythme renforce les effets positifs de la marche sur la réduction du risque de développer un diabète de type 2 », a ainsi expliqué auprès du Guardian, Neil Gibson, conseiller principal en activité physique chez Diabetes UK. « La marche ne coûte rien, elle est simple et, pour la plupart des gens, elle peut être intégrée à des activités régulières telles que se rendre au travail, faire les courses ou rendre visite à des amis. Bien qu’il soit généralement recommandé d’accélérer le rythme pour améliorer la santé, il est important que les gens marchent à un rythme qu’ils peuvent gérer et qui leur convient ».

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