Cette semaine, le gouvernement s’est exprimé sur différentes modalités inhérentes aux Jeux Olympiques 2024. Les fonctionnaires devraient alors toucher entre 500, 1 000 et 1 500 euros en fonction de leur impact sur la période.

Des primes pour empêcher les grèves ?

Ce week-end, le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini s’est exprimé au sujet des différents agents publics qui œuvreront particulièrement du 26 juillet au 11 août pour les Jeux Olympiques. En fonction de leur degré d’implication, les fonctionnaires percevront des indemnités allant de 500 à 1 500 euros. Guerini explique la mise en place de ce dispositif en réaction aux envies de grèves des agents, « Je rencontre beaucoup d’agents publics, il n’y en a pas un qui m’ait annoncé son intention de faire grève. Il faut que ce moment (les Jeux) soit un moment de réussite pour la nation. ». Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministre, vont employer les moyens financiers afin « d’acheter » le maintien des travailleurs sur la période. Les annonces de l’ancien chef de file de Renaissance, font suite à un préavis de grève déposé cette semaine par Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT. Le préavis fait suite aux nombreuses inquiétudes des travailleurs et à leur condition de travail qui vont être nécessairement très impactées par l’évènement.

Des chèques pour aider les familles ?

©unsplash

Stanislas Guerini s’est également exprimé en répercutions des annonces de la CGT, et assure également que le gouvernement « va accompagner les familles » durant les Jeux. En outre, pour les familles monoparentales par exemple, 350 euros seront alloués par enfant, et 200 euros par enfant aussi pour les couples parentaux afin d’aider les familles de fonctionnaires parfois en situation de précarité. De plus, le ministre s’est engagé à assurer des places en crèche ainsi qu’en colonie de vacances que l’on sait particulièrement rares. Cependant, les annonces ne semblent pas particulièrement rassurer les différents acteurs syndicaux qui notent qu’en janvier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin avait déjà exposé l’idée d’une prime pouvant aller jusqu’à 1 900 euros pour les policiers et gendarmes travaillant en Ile-de-France selon certaines conditions. Le mairie de Paris à quant à elle déclaré que différentes primes allant de 600 à 1 900 euros seront proposées à ses policiers municipaux, les agents de la jeunesse ou de la propreté. Ces primes pourront-elles (vraiment) empêcher l’organisation des Jeux Olympiques de tourner au fiasco ?

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