D’ingérence étrangère en ingérence étrangère. La France est sous la coupe de menaces en provenance de l’étranger aspirant à déstabiliser le pays. Ce dimanche 2 juin, une nouvelle découverte laisse planer le doute quant à une nouvelle ingérence étrangère.
Cinq cercueils au pied de la Tour Eiffel
C’est au pied de la Dame de Fer que la surprise a été découverte, juste après que, samedi 1er juin, une banderole énigmatique a été retrouvée. Cette fois, ce sont cinq cercueils. Et de taille bien réelle sur lequel a été déposé un drapeau français. Ils ont été entreposés aux alentours de 9 heures du matin au niveau du quai Jacques-Chirac, à Paris. Les cercueils étaient « recouverts d’un drapeau français, avec mention soldats français morts en Ukraine », a précisé une source policière au Parisien. Les cercueils étaient remplis de plâtre.
Les suspects rapidement interpellés
Rapidement arrivée sur les lieux, la police a réussi à suivre la trace des responsables de cet incident, ce qui a mené à l’arrestation de trois individus, désormais en garde à vue. Grâce à l’analyse des images de vidéosurveillance près de la Tour Eiffel, les enquêteurs ont pu identifier les trois hommes. Sur ces images, on observe une camionnette blanche garée au croisement du quai et de l’allée Jean Paulhan, d’où deux hommes émergent pour installer des cercueils et une banderole.
« Le chauffeur de la camionnette ayant été utilisée pour le transport a pu être interpellé aux abords grâce à un déploiement rapide des effectifs ». Ce dernier serait arrivé de Bulgarie, et aurait accepté de transporter la cargaison et les accompagnateurs pour 40 euros. Quant aux deux autres suspects, ils auraient été retrouvés à la Gare routière de Bercy, alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans un bus en direction de Berlin. L’un serait donc bulgare, l’autre ukrainien et le dernier allemand.
Ingérence étrangère
Alors qu’Emmanuel Macron n’a pas exclu d’envoyer des troupes en Ukraine, la question des ingérences étrangères inquiète de plus en plus. « C’est pour dénoncer la France qui est investie dans la guerre en Ukraine », a affirmé un salarié au Parisien. Et d’ajouter : « Ce sont les désirs de la Russie de perturber volontairement la France au travers de différentes actions ». Si rien de tout cela n’a encore été confirmé, une enquête pour « éventuelle ingérence étrangère » est d’ores et déjà ouverte.
Durant la nuit entre le 13 et le 14 mai, le mémorial de la Shoah à Paris a été ciblé par des graffitis de mains rouges. La police est actuellement à la recherche de trois suspects qui auraient quitté le pays. Par ailleurs, au début du conflit à Gaza en octobre, des étoiles de David ont été dessinées sur plusieurs immeubles en région parisienne. Pour ces dégradations, un couple moldave a été arrêté et les autorités françaises accusent les services de sécurité russes (FSB) d’en être les instigateurs. Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, avait alors relié ces événements en les décrivant comme des actions orchestrées par des agents payés pour semer la discorde et accentuer les divisions au sein de la société française.