L’enquête sur le meurtre de Louise, 11 ans, dont le corps a été retrouvé dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 février dans une forêt de Longjumeau (Essonne), progresse. Un homme de 23 ans et sa mère, âgée de 55 ans, ont été placés en garde à vue lundi. Le jeune homme est mis en cause pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, tandis que sa mère est poursuivie pour non-dénonciation de crime. Voici les derniers éléments connus sur cette affaire tragique.

Qui est le suspect interpellé par les enquêteurs ?

Selon les informations du Parisien, le suspect, un homme de 23 ans, est de nationalité française et sans domicile fixe. Il aurait l’habitude de fréquenter régulièrement l’Essonne et serait connu localement. Il est également signalé par les services de police pour des faits de petite délinquance. Toutefois, son éventuelle implication dans le meurtre de Louise reste à déterminer, selon le parquet d’Évry, qui précise que « des vérifications sont en cours ». Sa mère, âgée de 55 ans, a elle aussi été placée en garde à vue, soupçonnée de non-dénonciation de crime. Son rôle exact dans cette affaire reste encore flou.

Les enquêteurs ont pu identifier le suspect grâce à des images de vidéosurveillance de la ville de Longjumeau. Sur ces vidéos, on aperçoit un homme à la silhouette juvénile suivre Louise avant sa disparition. Ces images, couplées aux éléments retrouvés sur la scène du crime, ont conduit à son interpellation.

Quels sont les éléments à charge contre le suspect ?

L’autopsie réalisée à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonnes a révélé que la jeune victime présentait « de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales », selon le parquet. Ces blessures confirment une attaque d’une extrême violence, rendant ce crime particulièrement choquant. Un élément clé de l’enquête repose désormais sur l’exploitation du téléphone de Louise. Retrouvé à proximité de son corps, il est actuellement analysé par les enquêteurs. Les données extraites permettront d’examiner les derniers messages échangés par la collégienne, ainsi que les appels émis et reçus. Ces investigations visent notamment à comprendre si elle était en contact avec son agresseur avant sa mort, et à retracer son parcours après sa sortie du collège d’Épinay-sur-Orge.

Avant l’interpellation de ce lundi, un couple d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue samedi, avant d’être relâché sans poursuites. Le parquet a précisé que l’homme actuellement en garde à vue n’a aucun lien avec ces précédents suspects. L’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances précises du drame et d’établir avec certitude l’implication du suspect. En attendant, la justice rappelle que toute personne placée en garde à vue bénéficie du droit à la présomption d’innocence.

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner
Exit mobile version