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Après les mobilisations du 10 et du 18 septembre, une nouvelle journée de grève nationale est organisée ce jeudi 2 octobre par l’intersyndicale. Si elle devrait être moins massive que la précédente, plusieurs secteurs clés seront impactés.
Côté ferroviaire, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT) ont répondu à l’appel. Bonne nouvelle pour les voyageurs : les TGV circuleront normalement. En revanche, le trafic Intercités sera perturbé, notamment sur les axes Lyon–Nantes, Bordeaux–Nantes et Marseille–Bordeaux, et légèrement affecté sur les lignes Paris–Clermont-Ferrand et Paris–Limoges–Toulouse. Quelques ralentissements sont également attendus sur les TER, avec des précisions communiquées localement la veille du mouvement.
Transports : une mobilisation contrastée
En Île-de-France, la circulation sera difficile sur les RER D et E ainsi que sur les transiliens L, N, R et U. Le trafic sera légèrement perturbé sur la ligne C du RER et la ligne H du Transilien, mais quasi normal sur la ligne B du RER.Du côté de la RATP, les voyageurs devraient être épargnés : aucune perturbation majeure n’est attendue sur le métro, le bus ou le tramway.
Dans le ciel, les conséquences seront limitées mais réelles. À l’aéroport de Beauvais, 30 % des vols sont annulés. Sur les autres plateformes françaises, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) prévient de possibles retards et annulations ponctuelles, invitant les passagers à vérifier l’état de leur vol auprès de leur compagnie.
Éducation, santé et services publics : un mouvement inégal
Le secteur de l’éducation sera lui aussi mobilisé. La FSU-SNUipp, principal syndicat du primaire, appelle à poursuivre la contestation. Le taux de grévistes attendu devrait être autour de 10 % dans le premier degré, contre plus de 17 % lors de la mobilisation du 18 septembre. La tendance devrait être similaire dans les collèges et lycées, avec une mobilisation en baisse mais toujours visible.Dans le domaine de la santé, la CFDT santé-sociaux a confirmé sa participation pour dénoncer « les baisses de financement dans les établissements et les services hospitaliers ».
Les pharmacies, en revanche, resteront ouvertes : les syndicats ont levé leur appel à la grève après la suspension de l’arrêté réduisant les remises sur les médicaments génériques. La fonction publique est également concernée. Un préavis de grève a été déposé, touchant notamment des agents territoriaux et des services de l’eau. À La Poste, la Fédération CGT FAPT appelle à la mobilisation « dans toutes les entreprises du secteur des télécoms et dans les 154 filiales du Groupe La Poste ».
Une mobilisation qui s’inscrit dans la durée
Cette nouvelle journée d’action intervient après deux précédents temps forts : le 10 septembre, marqué par l’opération « Bloquons Tout », et le 18 septembre, plus massive. Pour l’intersyndicale, il s’agit de maintenir la pression après ce qu’elle qualifie de « rendez-vous manqués » avec le Premier ministre Sébastien Lecornu.
Même si la grève du 2 octobre s’annonce moins suivie que celle du 18, elle devrait encore provoquer des perturbations notables dans les transports, l’éducation et certains services publics. Les syndicats promettent déjà que la mobilisation ne s’arrêtera pas là.
