Retrouvé cette semaine à Saubens, à proximité de Toulouse, le petit Samy âgé de 3 ans a été découvert le corps sans vie. L’autopsie de l’enfant révèle qu’il aurait été étranglé.

La mère incriminée

Tout a commencé ce jeudi avec un appel de la maman du petit garçon aux alentours d’1 h 45 du matin. Elle aurait alerté les secours indiquant que son fils ne respirait plus. L’arrivée des pompiers ainsi que du SMUR, n’a rien pu changer à la situation. Samy était décédé. Les médecins ont néanmoins observé l’enfant afin de comprendre ce qui aurait pu causer cette mort soudaine. Dès lors, ils ont observé des traces très suspectes autour du cou de l’enfant, ce qui les a amené à contacter les gendarmes qui se sont saisis de l’affaire. Les premières accusations se sont portées sur la mère de l’enfant ainsi que son beau-père, alors seuls présents sur place. Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête pour meurtre sur enfant de moins de 15 ans. L’autopsie réalisée en fin de semaine a donné plus de détails sur la mort du petit garçon. Elle aurait révélé de multiples ecchymoses toutes de périodes différentes ainsi que des marques de strangulation. Il serait mort par asphyxie mécanique.

Ils encourent la perpétuité

©unsplash

Quelques jours après les révélations médicales, il ne fait aucun doute. La mère et son conjoint ont commis un infanticide. Le procureur de la République basé à Toulouse s’est en effet exprimé pour confirmer l’implication des deux jeunes adultes dans ce meurtre violent, « L’intervention volontaire d’une ou de plusieurs personnes à l’origine du décès de l’enfant était donc largement privilégiée sur l’hypothèse d’un décès accidentel. Les déclarations de la mère de l’enfant et de son compagnon, en garde à vue, sont, en l’état, tout à fait incompatibles avec les constatations médico-légales ». En outre, lors de la garde à vue, la mère s’est défendue en expliquant que son fils était sujet à des « crises de nerfs » et qu’ils auraient alors tenté pour le calmer en lui assénant des coups dans le dos. Cependant, le père de l’enfant qui n’en avait pas la garde s’était inquiété depuis quelque temps des conditions de vie de son fils avec sa mère et son compagnon. Il n’a malgré tout fait aucun signalement officiel. Placés en détention provisoire, la mère de 20 ans et son compagnon de 23 ans, qui n’avaient nonobstant pas d’antécédents judiciaires, encourent la réclusion criminelle à perpétuité. S’ils parviennent à être condamnés, quid de tous les autres parents maltraitants ?

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner
Exit mobile version