Ce samedi, la réponse à l’une des questions les plus vives de 2023 est donnée. Les ossements du petit Émile ont été retrouvés. Découvert non loin du hameau du Haut-Vernet où il a disparu, différents éléments intrigues, mais peut-on croire à une mise en scène ?
Son corps aurait été déplacé ?
Disparu depuis le 8 juillet dernier alors qu’il jouait dans le jardin de ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, la disparition déclarée du petit Emile va rapidement faire le tour de l’hexagone. D’importants dispositifs policiers vont être mis en place afin de retrouver l’enfant le plus vite possible. Cependant, après de minutieuses opérations de ratissage, et quelque 100 hectares de champ et de bois inspectés, l’enfant reste introuvable. Tandis que des nombreuses théories impliquant notamment la famille d’Emile ; à l’instar de la disparition du petit Grégory dans les années 80 ; se sont amoncelées, aucune réponse n’a pu être donnée. Néanmoins, ce samedi 30, le mystère se clôt. Une promeneuse a alerté la gendarmerie nationale après avoir trouvé des ossements à quelques kilomètres du hameau. Rapidement les forces de l’ordre se rendent sur place. Après des analyses du crâne et des dents retrouvés, le couperet tombe. Il s’agit d’Émile. Bien que la zone dans laquelle a été retrouvé ces ossements est connue et répertoriée par les gendarmes, le doute s’installe. Son corps aurait-il pu être déplacé ?
« Zone archi-fouillée par les gendarmes »
Cette réponse au mystère entourant la disparition de l’enfant, va déclencher de nouvelles interrogations. Le maire du Vernet, François Balique, avait déclaré à la presse que la « zone avait été archi-fouillée par les gendarmes », il avait poursuivi « c’est un endroit où passent les chasseurs et leurs chiens, les habitants quotidiennement et où des travaux forestiers ont été réalisés à l’automne. » Alors que de nombreux questionnements sur la découverte de ses ossements affluent, et que la théorie d’une mise en scène est de plus en plus évoquée, certains enquêteurs restent prudents. Ils évoquent, en outre, l’exemple de Lucas Tronche, un adolescent dont le corps avait été retrouvé dans un ravin 6 ans après sa disparition. L’ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, François Daoust, avait expliqué, « La végétation estivale, surtout dans la région, est très dense et peut cacher une petite faille ou un recoin inexploré. […] On a régulièrement retrouvé des corps de promeneurs disparus en période pré-hivernale ou à la sortie de l’hiver, lorsque la végétation est moins épaisse. » A quelques heures de cette avancée majeure dans l’affaire, l’hypothèse de la mise en scène sera-t-elle avérée ?