C’était l’un des chocs les plus attendus de ces quarts de finale de Jeux Olympiques. Ce samedi, l’équipe de France de football masculine s’est qualifiée pour les demies-finales chez elle. Très tendu, le match s’est terminé en bagarre générale, mais pourquoi cela est-il arrivé ?
La revanche de 2018 !
Le contexte d’avant match avait tout pour faire embraser cette rencontre. En effet, l’un des joueurs de l’équipe d’Argentine, Enzo Fernandez, s’est récemment distingué à la suite de propos racistes largement reprit par son équipe et relayés sur les réseaux sociaux, à la suite de leur victoire en Copa America mi-juillet. Membre de l’équipe londonienne de Chelsea, il a vu ses relations avec ses coéquipiers français se détériorer totalement. De plus, la victoire aux prolongations des argentins lors de la Coupe du monde 2022 et leurs nombreuses moqueries envers la France sont resté amer pour les français. Tandis qu’Arnaud Kalimuendo, attaquant de l’équipe de France avait promis un match « électrique », les joueurs de Thierry Henry ont abordé ce match avec une détermination et un engagement qu’on ne leur a jamais vu lors des matchs de poule. Et c’était bien senti. À l’arrivée une victoire amplement méritée sur la pelouse d’un Matmut Atlantique de Bordeaux qui a vibré tout au long de la rencontre.
Bagarre générale
Malgré les nombreuses provocations des joueurs de l’Albiceleste, les protégés de « Titi » sont restés concentrés sur leur rencontre, jusqu’à la 101è minute. En effet, au bout des 11 minutes de temps additionnel, l’arbitre siffle la fin du match mais le début des échauffourées. Très vite, certains joueurs du banc de l’équipe de France se sont écharpés avec des membres de la sélection argentine, qui, à la différence des membres du staff tricolore, n’ont pas cherché à calmer les esprits. Malgré l’intervention de certains cadres du groupe France, les tensions se sont poursuivies jusqu’au tunnel des joueurs l’arbitre ouzbek de la rencontre, n’a pas hésité à donner un carton rouge à Enzo Millot, titulaire depuis le début du tournoi, « De temps en temps, on veut des émotions, mais celle de la fin m’a un peu énervé. L’arbitre me dit qu’Enzo prend un rouge et s’il prend un rouge ça veut dire qu’il a fait quelque chose. Tu ne peux pas mettre ton équipe en porte-à-faux comme ça. Si tu prends un rouge, un réserviste ne peut pas rentrer. Un rouge sur le banc, c’est tout ce qu’il ne faut pas faire. Tu prends un rouge quand un joueur part en contre et tu manges un deuxième jaune. Mais pas un rouge comme ça ! » a réagi le Champion du monde 1998 en zone mixte. Également privé de Manu Koné pour un accumulation de carton jaune, le milieu de terrain des Bleuets sera décimé pour affronter les égyptiens lundi, pour une place en finale. Plus déterminé que jamais après cette victoire à la saveur particulière, les joueurs pourront-ils chercher la finale au Parc des Princes ?
