Paris s’est trouvée là où personne ne l’attendait. Avant la cérémonie d’ouverture, bon nombre de Français semblaient perplexes quant à une mise en œuvre digne de ce nom, et digne de l’Hexagone. Et finalement, l’inverse s’est produit. Ébahi. Le monde a regardé l’événement avec des yeux grands écarquillés. Et il vient seulement de les fermer, ce dimanche 11 août.
La France, nouveau favori
Il semblerait que le prochain pays organisateur ait du souci à se faire. En effet, le « Los Angeles Time » a fait part de son inquiétude pour la ville qui accueillera les Jeux en 2028, qui n’est autre que… Los Angeles. Et il faut dire que Paris s’est surpassée. Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, la cérémonie d’ouverture a quitté le stade pour s’installer en plein cœur de Paris, sur la Seine. Paris s’est littéralement transformée en une scène géante, offrant un spectacle à couper le souffle. Les athlètes ont défilé sur des bateaux, glissant devant des monuments emblématiques comme la Tour Eiffel, le Louvre et Notre-Dame, créant un moment magique pour les spectateurs. La soirée a brillamment mélangé tradition et modernité, avec des performances artistiques et des projections lumineuses qui ont célébré non seulement l’esprit olympique, mais aussi la richesse culturelle et l’innovation à la française. Cette approche audacieuse, portée par une mise en scène impeccable, a fait de cette cérémonie un événement unique et mémorable, lançant les Jeux de Paris 2024 de manière spectaculaire.
Difficile de faire mieux ?
La cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024 au Stade de France a été un véritable feu d’artifice de célébrations. Le stade, plein à craquer, a vibré sous les lumières et les performances qui ont célébré aussi bien la culture française que l’esprit universel des Jeux. Le point culminant de la soirée ? Le passage de relais à Los Angeles, qui accueillera les Jeux en 2028. Ce moment fort a marqué la transition avec style, mêlant tradition et innovation. Les athlètes ont été les stars de la soirée, avec des hommages qui ont souligné leurs exploits durant ces semaines de compétition intense. Et pour couronner le tout, un feu d’artifice magistral a embrasé le ciel de Saint-Denis, offrant une conclusion spectaculaire à cette édition inoubliable des Jeux. Une soirée à la hauteur des attentes, clôturant en beauté cet événement planétaire.
Mais donnant également du fil à retordre à la prochaine ville organisatrice. « Finalement, de façon spectaculaire, cela s’est terminé, les Jeux olympiques [JO] de Paris 2024 achevant leur dernier tour dimanche avec un enthousiasme incomparable, une joie débridée et un dernier regard sur la tour Eiffel glorieusement intimidante. Tout cela signifie une chose. Nous prenons la suite. Gloups ! Comment diable les Jeux olympiques de Los Angeles de 2028 pourront-ils surpasser ce dont le monde vient d’être témoin au cours d’une explosion de deux semaines de jubilations pittoresques du Champ-de-Mars au château de Versailles ? Comment pouvons-nous égaler l’émotion écrasante des fans qui hurlent et des athlètes en pleurs lors d’une fête parisienne à succès durant ces deux semaines de pur Hollywood ? », écrivait le Los Angeles Times.
La nostalgie gagne les Parisiens
Quinze jours sont passés. Un moment redouté par de nombreuses personnes qui se sont prêtés au jeu des Jeux. L’effervescence, l’esprit d’équipe ou encore les rassemblements ont été des moments forts rendus possibles grâce aux Jeux olympiques. Alors, inexorablement, le blues a déjà gagné les spectateurs de Jeux olympiques et les Parisiens. « Dans la situation présente, c’est un petit peu comme la fin des vacances, ou d’une fête, qui implique un retour à la normale » note le médecin psychiatre et chef de service au CHU Henri-Mondor à Créteil Antoine Pelissolo dans les colonnes de Libération.
Comment contrecarrer ce sentiment négatif ? « Il est conseillé d’identifier les éléments qui ont pu fournir à chacun du plaisir, et de les garder sur le long terme. Ici, ce qui a été le plus présent, c’est le partage et la passion. Ces deux sources de bonheur, on peut les entretenir soi-même, par exemple en organisant certaines choses dans sa vie autour d’une passion », préconise-t-il.
Sans oublier que du 28 août au 8 septembre prochain, la ferveur des Jeux reprendra avec les paralympiques. De quoi se raccrocher un peu.
