Pour beaucoup, le sport est un élixir de jouvence. Et c’est bien vrai. L’activité physique stimule le système cardiovasculaire, renforce les muscles et les os, et régule le poids corporel, tout en réduisant significativement les risques de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, l’hypertension et certains cancers. Mais ses effets bénéfiques ne s’arrêtent pas là : l’exercice physique est aussi un puissant antidote contre le stress et la dépression, améliorant l’humeur et la qualité du sommeil. En intégrant régulièrement une activité physique adaptée à son quotidien, chaque individu peut ainsi ouvrir la voie vers une meilleure santé globale et une qualité de vie accrue, confirmant l’adage ancien selon lequel un esprit sain réside dans un corps sain. En revanche, plus on vieillit, moins certaines activités physiques sont adaptées. Pour ça, il existe une activité physique que tout le monde peut (et doit) faire : la marche.

Pourquoi choisir la marche pour rester en bonne santé ?

Pour une personne vieillissante, la marche se distingue comme étant l’activité physique par excellence pour maintenir la forme et promouvoir une longévité en bonne santé, et ce, pour plusieurs raisons fondamentales. Premièrement, c’est une activité à faible impact qui minimise le risque de blessures musculaires ou articulaires, un aspect crucial pour les corps qui, avec l’âge, deviennent plus susceptibles aux traumatismes et à l’arthrose. La marche stimule la circulation sanguine, favorisant ainsi une meilleure oxygénation des tissus et le fonctionnement optimal des organes, tout en renforçant le cœur et en réduisant le risque de maladies cardiovasculaires.

De plus, la marche régulière aide à préserver la densité osseuse, combattant l’ostéoporose qui devient une préoccupation majeure avec l’avancée en âge. Elle contribue également à maintenir la masse musculaire et l’équilibre, réduisant ainsi le risque de chutes, une cause fréquente de blessures graves chez les personnes âgées. Sur le plan cognitif, la marche a été associée à une diminution du risque de déclin cognitif et de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Elle stimule également la libération d’endorphines, améliorant l’humeur et combattant la dépression et l’anxiété, des conditions souvent rencontrées dans cette tranche d’âge.

Enfin, la marche est extrêmement accessible et modulable, permettant à chacun d’ajuster la durée, la distance, et l’intensité selon ses capacités et son état de santé. Cela en fait une option viable pour rester actif et en forme, même pour ceux qui débutent une routine d’exercice tard dans la vie ou qui doivent gérer des conditions de santé chroniques. En somme, la marche représente une méthode simple mais puissante pour améliorer la qualité de vie des personnes vieillissantes, leur offrant un moyen efficace de préserver leur autonomie et leur bien-être.

A quelle fréquence faut-il marcher ?

©unsplash

Des études montrent que d’effectuer au moins 7 500 pas par jour peut déjà avoir un impact positif sur la santé, notamment en réduisant le risque de maladies chroniques et en améliorant la santé cardiovasculaire. Pour les personnes âgées ou celles qui débutent une routine d’exercice, commencer avec un objectif plus accessible, comme 5 000 pas par jour, peut être à la fois réalisable et bénéfique, avec la possibilité d’augmenter progressivement le nombre de pas en fonction de l’amélioration de la condition physique.

Quant à la fréquence, l’idéal est d’intégrer la marche dans la routine quotidienne pour en faire une habitude régulière. Marcher tous les jours est bénéfique et aide à maintenir une constance dans l’activité physique, ce qui est crucial pour en tirer des bénéfices à long terme. Des objectifs plus personnalisés et adaptés à la condition physique individuelle sont également bénéfiques pour la santé. L’important est de rester actif régulièrement, en trouvant un équilibre entre activité physique, repos et autres obligations de la vie quotidienne.

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